Comme nous l'avons dit dans notre précédent article, nous revenons sur les travaux du Conseil d'administration de l'Agence Urbaine de Meknès. Nous parlons de la communication et coopération des facteurs clés pour une cohésion territoriale qui ont été signalé dans le rapport moral présenté par Mme El M'Rini Nabila. La mise en œuvre de projets urbains de territoire requiert des actions concertées entre les partenaires concernés, les partenariats et la concrétisation tout en favorisant la proximité et la communication à ce sujet, l'Agence urbaine de Meknès se veut être au cœur et à jour pour toutes les réflexions qui touchent, de près ou de loin, ses domaines de compétence. A) Participation de l'Agence Urbaine aux séances et réflexion et de débat. 1) Séminaires et partage de savoir afin de forger ses connaissances et être prête à améliorer ses stratégies d'action dans les différentes études projetées, l'Agence Urbaine a marqué sa présence et participation aux séminaires et tables rondes pour garantir l'ouverture sur les partenariats tant nationaux qu'internationaux. a) L'efficacité énergétique et les énergies renouvelables : des facteurs clés pour un cadre de vie sain et une économie d'énergie. L'augmentation de l'efficacité énergétique et l'atténuation des impacts climatiques représentent les principaux défis à relever au cours des années à venir. Le secteur du bâtiment dispose d'un grand potentiel pour contribuer à cet objectif. Consciente de cette problématique, l'Agence Urbaine de Meknès a participé aux travaux du projet MED-ENEC «efficience énergétique dans le secteur de la construction en région méditerranéenne ». Ce projet a démarré ses activités en janvier 2006 et est prévu pour une période de 3 ans. Il couvre l'ensemble des 10 pays Méditerranéens membré de la région Méda. Aussi, l'Agence Urbaine a assisté au premier salon international des équipements, technologies et services de l'environnement «Pollutec» qui a eu lieu du 22 ans 24 octobre 2009. Lors de cette occasion, la direction de l'habitat a déclaré l'élaboration d'un guide de bonnes pratiques pour l'efficacité énergétique. Un appel d'offres visant à sélectionneur la conception d'un futur guide a été lancé enfin de juillet et le guider devra être opérationnel en 2010. Il aura pour mission d'aider et d'accompagner les professionnels du secteurs immobiliers à prendre en compte les énergies renouvelables dans leurs projets d'habitat et d'aménagement urbain. A ce sujet et dans le cadre de l'application de la circulaire signée le 6/11/2008 dont l'objet est l'intégration des énergies renouvelables et des techniques de l'efficacité énergétique dans les projets d'aménagement et de construction, l'Agence Urbain essaye d'intégrer les propositions de ladite circulaire aux projets soumis à instruction par l'Agence. b) La place de la banlieue dans la ville : Quelle identité et quelle intégration l'exacerbation poussée de la démographie a conduit la ville à s'élargir d'où l'effet de prévurbanisation et l'installation de quartiers recalés ne disposant généralement pas d'équipements et d'infrastructures de base. De ce fait, les populations habitant la périphérie éprouve un sentiment de frustration de part cette marginalisation et du cadre de vice dépourvu d'un climat sain et d'espace vert. Fadila Amara, secrétaire d'Etat chargée de la politique en février, a voulu dénoncer la misère urbaine lors d'un séminaire organisé en février 2009 et qui a vu la participation de l'Agence Urbaine de Meknès aux travaux de réflexion. Meknès connaît le phénomène de périurbanisation depuis l'époque coloniale. Ce dernier s'est gravement accentué par l'étalement urbain d'où une désarticulation spatiale inesthétique qu'a mené l'évolution des maux sociaux. Ce séminaire a été l'occasion d'échanges et de débats sur les moyens à employer dans les stratégies de développement urbain en vue de favoriser la mixité sociale dans un espace de vie homogène. c) La Médina : Lieu de préservation de l'identité culturelle et du patrimoine historique (octobre 2009). En octobre 2009 s'est tenue une manifestation à Marseille «Médinas 2030» organisée par la Banque Européenne d'Investissement (BEI) ayant pour objectif de favoriser une réhabilitation concertée des centres villes historiques du Sud et de l'Est de la Méditerranée. Il s'agit de respecter les centres villes dans leur nature historique, artistique mais aussi dans le respect des gens pour recréer une vie économique et sociale, avec de petites entreprises, des lieux de vie et de mixité sociale. Consciente du rôle que joue la médina pour la préservation de l'identité culturelle et historique de la ville, l'Agence a participé à cette manifestation compte tenu du projet pilote étude de mise à niveau de la zone de Bab-Tizimi dans la ville de Meknès, lancé en partenariat avec des autorités, les collectivités locales, l'inspection de l'habitat, de l'urbanisme et de l'aménagement de l'espace et Al-Omrane. La BRI a débloqué pour ce projet un fond de 250.000 Euros dont les termes de références sont en cours de validation. Le remboursement du crédit sera effectué par le FSH. Nous reviendrons sur les travaux de ce Conseil dans notre prochaine page. Qui sauvera le Marché Central ? Le marché central se trouve dans un état déplorable et cela ne semble émouvoir ni le Conseil municipal, ni ceux que le conservation des joyaux architecturaux de Meknès pourrait intéresser. Ce marché menace ruine, cela est incontestable. Faudra-t-il attendre qu'une catastrophe se produise pour réagir ? Par ailleurs, un volailler s'est permis d'installer un véritable abattoir en plein milieu ce qui va à l'encontre des principes élémentaires de l'hygiène, d'autre part, la halle aux poissons et surtout ses dépendances dégagent une très forte odeur désagréable. Le marché municipal a résisté aux intempéries mais depuis quelques temps l'état lamentable de son étanchéité a fini par provoquer de gros dégâts. Ce marché, qui fait partie du patrimoine architecturel de Meknès, a été durant de très longues années un lieu de rencontres et de convivialité comme il n'en existe plus de nos jours. Après la banque d'Etat du Maroc, le cinéma «Régent», un certain nombre de monuments et de murailles ismaïliens, serait-on sur la voie de perdre un autre pan important de la mémoire historique de Meknès ? L'avenir nous le dira. Des Ambassadeurs émerveillés par notre cité… Sur invitation de la wilaya de Meknès et du centre régional d'investissement Meknès-Tafilalet, 21 ambassadeurs de pays frères et amis ont visité notre cité de la région. Il s'agit de ceux de Libye, de Russie, de Jodanie, du Brunei, de Dar-Essalam, du Koweït, de Mauritanie, du Bangladesh, de Gambie, de Croatie, de Bulgarie, du Gabon, du Congo, du Caméroun, d'Inde, du Benin, du Soudan, du chargé d'affaire d'Afrique du Sud – de l'Indonésie – d'Egype – de la Chine et de la Malaisie. C'est diplomates après avoir écouté les interventions de MM le Wali Mohamed Faouzi, du directeur du CRI qui ont présentés les potentialités de la ville et de la Région dont notre ami Ben Mahmoud a fait état, ont procédé le samedi dernier à la visite de l'exposition d'artisanat et des monuments historiques dont dispose la cité ismaïlienne tel que la fameux porte Bab-Mansour – les greniers de Moulay-Ismaïl – le bassin de l'Agdal, le palais Mansour le site de volubilis etc…Nos visiteurs ont procédé également à une visite économique qui les a conduit au site Agropolis, de l'Agropôle olivier de l'ENA et du projet Agro-industriel qui a été présenté par les cadres des Etats de M. Brahim Zniber. Avant de prendre la route pour Ifrane, nos hôtes ont déclarés être ébloui et impressionnés par ce qu'ils ont vu et les explications qui leur ont été données par M. Bahi Hassan le D.G du CRI, et les autres intervenants. Cette belle initiative de la wilaya de Meknès et du CRI va être des plus profitables pour notre ville et toute la Région de Meknès-Tafilalet.