Nizar Baraka, ministre de l'Equipement et de l'Eau, a souligné l'importance des travaux entrepris par le pays en matière de développement des infrastructures. L'objectif est de favoriser le progrès économique et social dans toutes les régions du Maroc. Nizar Baraka, ministre de l'Equipement et de l'Eau, a mis en avant le rôle crucial du développement des infrastructures pour le Maroc. Selon lui, cela permettra de briser l'isolement géographique des régions et de répondre aux attentes des autorités dans le cadre de programmes contractuels visant à assurer un développement intégré au niveau de chaque région. De plus, cette initiative s'inscrit dans la perspective de la préparation pour la Coupe du Monde et d'autres grands événements que le Maroc accueillera avant et pendant l'année 2030. Lors de la séance des questions orales à la Chambre des Conseillers ce mardi, Baraka a exposé les projets routiers lancés en préparation de la Coupe du Monde 2030 et d'autres événements internationaux. Baraka a souligné qu'il y a « des projets d'infrastructures liés à la préparation du Maroc à accueillir des événements internationaux, en tête desquels se trouve la Coupe du Monde 2030 ». Et d'ajouter que « nous avons élaboré un schéma national d'infrastructures routières pour l'horizon 2040 en collaboration avec les parties prenantes, car nous sommes convaincus de la nécessité de définir ce schéma en impliquant les parties concernées, les élus et les ministères concernés ». Par ailleurs, le ministre a précisé qu'il y a « des aspects liés à la Coupe du Monde, et SM le Roi a donné des directives pour prendre toutes les mesures nécessaires afin que nous soyons conformes au cahier des charges de la FIFA, ce qui nécessite une vision intégrée et une mobilisation globale dans ce domaine », dévoilant ainsi que « nous avons eu une réunion avec le ministre de l'Intérieur, le président de la Fédération Royale Marocaine de Football, les ministères concernés, les présidents des régions et les maires, pour élaborer une vision commune et coordonner nos efforts ». Le responsable gouvernemental a également évoqué plusieurs grands projets routiers, notamment le projet de l'autoroute continentale reliant Rabat à Casablanca, qui devrait être achevée d'ici 2030. Cette autoroute sera adjacente au grand stade qui sera construit dans la ville de Benslimane, ce qui en fera le plus grand stade d'Afrique. « Il s'agit d'une valeur ajoutée majeure qui valorisera énormément ce stade, qui sera le plus grand en Afrique », s'est félicité le ministre. Nizar Baraka a également présenté une série de projets routiers en cours. Outre l'autoroute reliant Guercif à Nador, d'une grande importance, il a mentionné le projet de l'autoroute Casablanca-Berrechid, ainsi que celui reliant Tit Mellil à Berrechid, tous deux récemment lancés et couvrant une distance de 30 kilomètres. De plus, il a annoncé que les études relatives au projet de l'autoroute entre Fès et Marrakech, via Béni Mellal et Khénifra, étaient terminées, soulignant leur importance pour dynamiser ces provinces. Répondant aux directives royales, le ministère de l'Equipement travaille à l'extension du réseau autoroutier national à 3.000 kilomètres à moyen terme, a ajouté le ministre.
Désenclavement des provinces isolées
Dans un effort continu pour améliorer l'accessibilité et le développement socio-économique, le ministère de l'Equipement et de l'Eau, dirigé par Nizar Baraka, a dévoilé le lancement d'une série d'initiatives ambitieuses visant à moderniser et à étendre le réseau routier du Maroc. Parmi ces initiatives, une nouvelle vision de désenclavement des provinces est au cœur des préoccupations, avec des accords majeurs signés avec plusieurs régions. Dans ce sens, Nizar Baraka a annoncé que son ministère avait signé des accords d'une valeur de 20 milliards de dirhams avec six régions et qu'il travaillait à la conclusion d'autres accords avec d'autres régions, dans le cadre d'une nouvelle stratégie visant à désenclaver certaines provinces. A cet égard, le ministre a souligné que la préservation du bilan actuel du réseau routier national demeure une priorité absolue pour son ministère dans le cadre de la politique routière. À cette fin, environ 3 milliards de dirhams, soit environ 46% du budget total alloué aux routes, sont consacrés chaque année à cette mission. Parmi ces fonds, 1,250 milliard de dirhams sont spécifiquement destinés à la réhabilitation des routes locales, s'inscrivant dans le programme de réduction des disparités territoriales et sociales. Le ministre a également souligné que près de 63,9% du réseau routier sont en bon à moyen état, grâce à la réalisation annuelle de 2.000 kilomètres d'opérations de maintenance, comprenant le renforcement, la réfection, l'élargissement des routes, et la maintenance de près de 50 structures techniques chaque année.
Identification de 340 points noirs au niveau des routes nationales
En outre, le ministre de l'Equipement et de l'Eau a souligné lors de la même séance que de nombreux tronçons des routes nationales sont sujets à des accidents fréquents, avec 340 points noirs recensés par son département. En réponse à une question orale à la Chambre des Conseillers, Baraka a expliqué que le ministère a élaboré une stratégie en collaboration avec l'Agence Nationale de la Sécurité Routière (NARSA) pour accélérer les réparations sur les tronçons dangereux et réduire ces points noirs. Il a précisé que 15 points noirs ont été traités en 2023 et que cette opération se poursuivra à un rythme soutenu. Parmi les réalisations, Baraka a cité la réhabilitation de la route nationale n° 9 entre Marrakech et Ouarzazate, ainsi que le tronçon de la route régionale n°413 reliant Meknès et Souk El Arbaa sur 88 km.
Port de Dakhla Fer de lance du développement régional et continental Dans un discours prononcé devant la deuxième Chambre du parlement, Nizar Baraka, ministre de l'Equipement et de l'Eau, a exposé la vision ambitieuse concernant le port Dakhla Atlantique. Situé dans une position stratégique, le port est envisagé comme un moteur de développement régional et continental, jouant un rôle majeur dans l'attraction économique et sociale des villes côtières environnantes. Le ministre a souligné que le port sera également un centre d'exportation d'hydrogène vert, s'inscrivant ainsi dans une nouvelle ère de développement durable et de diversification économique. Cette initiative vise à renforcer la position du port en tant que hub commercial et à contribuer à l'émergence d'une économie verte dans la région. Cette déclaration de Nizar Baraka met en lumière l'importance stratégique du port de Dakhla dans le contexte du développement régional et national, ainsi que son rôle potentiel dans la promotion d'une économie basée sur les énergies renouvelables en Afrique.