Le ministre de l'Equipement et de l'Eau, Nizar Baraka, a dressé l'état des lieux, mardi 18 avril à la Chambre des Conseillers, concernant l'avancement des chantiers visant le renforcement du réseau autoroutier national qui s'étend sur 1.800 km. Le ministre de l'Equipement et de l'Eau, Nizar Baraka, a passé en revue, mardi à Rabat, les principaux projets sur lesquels travaille son département pour renforcer le réseau autoroutier national, qui, s'étendant sur 1.800 km, soit le plus long en Afrique. En réponse à une question sur l'état des autoroutes, posée lors de la séance des questions orales à la Chambre des Conseillers, le ministre a fait savoir que son département poursuit l'exécution des programmes arrêtés dans le secteur, selon l'agenda fixé, de par la grande importance que revêtent la connectivité entre les régions et le renforcement du réseau routier au niveau national. Dans ce sens, Nizar Baraka a énuméré les différents projets lancés par son département. Il a précisé que parmi ces projets figurent le triplement de l'autoroute Casablanca-Berrechid et celui de l'autoroute de contournement de Casablanca, qui aura un impact positif sur le trafic entre le Nord et le Sud du Royaume. Il s'agit également, a-t-il poursuivi, de la construction de l'autoroute Tit Mellil-Berrechid sur 30 km, pour une enveloppe budgétaire de 1 milliard et 100 millions de DH, dont le but est d'accompagner le développement soutenu que connaît la région de Casablanca-Settat. Nizar Baraka a également fait savoir que le ministère travaille sur le projet de construction de l'autoroute Guercif-Nador, longue de 104 km, pour un coût de 5,5 milliards de DH. Ce projet revêt une importance majeure, notamment après l'inauguration du port Nador West Med, qui aura un fort impact économique sur les régions de l'Oriental et de Fès-Meknès, a-t-il insisté. Il s'agit aussi du projet de l'autoroute continentale Rabat-Casablanca sur 59 km, pour un coût de 5 MMDH, outre la finalisation de l'étude pour la construction de l'autoroute reliant Rabat, Marrakech et Fès, via Béni Mellal et Khénifra, a souligné le ministre.
Conscient du rôle des infrastructures routières dans la contribution à la réduction des disparités territoriales, au développement économique, social et touristique du pays, le gouvernement accorde une place importante à leur développement, dans la prise en compte des équilibres entre régions. Preuve en est : le ministère de tutelle y consacre environ 45% de son budget.
On a assisté à une accélération des projets d'infrastructures routières en 2022. Cette année a connu la mise en œuvre de plusieurs chantiers alors que d'autres sont en cours de finalisation. Dans la même vision, le ministère s'emploie activement à l'élaboration de la feuille de route des infrastructures routières 2040.