La Sous-Secrétaire d'Etat américaine chargée du Contrôle des Armements, Bonnie Denise Jenkins, s'est entretenue avec Redouane Houssaini, directeur des Nations Unies et des organisations internationales au ministère des Affaires étrangères, et ce, dans le cadre des préparatifs à la prochaine réunion de l'Initiative de sécurité contre la prolifération des armes de destruction massive, « PSI » globale, prévue début 2024. Il s'agit d'un mécanisme international permettant d'échanger des informations sur la prolifération des armes nucléaires, et d'échanger les meilleures pratiques dans ce sens. La responsable américaine a expliqué, sur son compte X, que les deux parties ont également discuté des efforts conjoints des deux pays pour lutter contre la prolifération et le trafic d'armes de destruction massive et les matériaux liés à leur fabrication. Il est à noter que les Etats Unis avaient salué les efforts du Maroc dans ce sens, ainsi que le cadre de partenariat qui réunit les deux parties dans le domaine de la lutte contre les dangers résultant de la prolifération des armes de destruction massive. D'ailleurs, le Maroc a démontré son plein engagement dans les efforts internationaux visant à lutter contre la prolifération des armes de destruction massive, conformément aux directives des Nations Unies. Ces efforts se sont traduites par l'adoption d'une batterie de mesures, notamment la promulgation de la loi relative à la sûreté et à la sécurité nucléaires et radiologiques, la loi 42-18 relative au contrôle des exportations et importations de biens à double usage, civil et militaire, et des services qui leur sont liés ainsi que la création de l'Agence marocaine de sécurité et de sûreté nucléaire et radiologique. Les spécialistes soulignent, à cet égard, que l'accueil par le Maroc de ladite conférence internationale vient affirmer sa détermination à poursuivre son engagement en faveur du renforcement de la sécurité et de la sûreté nucléaires au niveau régional dans le cadre de la coopération Sud-Sud et à travers une approche atlantique multidimensionnelle au bénéfice des pays africains. Ainsi, la tenue de ladite réunion de grande envergure est en passe de renforcer, d'une part, les relations sécuritaires entre Washington et Rabat, et, d'autre part, la coopération internationale visant à maintenir l'équilibre entre le droit à l'utilisation pacifique des armes nucléaires à des fins de développement et le strict respect des obligations en matière de limitation de la prolifération de ce type d'armes.