Les pays du monde entier ont approuvé mercredi par consensus à la COP28 à Dubaï une décision appelant à une "transition" vers l'abandon des énergies fossiles, pour la première fois dans l'histoire des conférences sur le climat de l'ONU. Dès l'ouverture de la séance plénière de clôture, les délégués ont adopté la décision préparée par les Emirats arabes unis, ce que plusieurs pays ont qualifié de "début de la fin des énergies fossiles", déclenchant une ovation debout et un tonnerre d'applaudissements des délégués. C'est une décision «historique pour accélérer l'action climatique», a déclaré Sultan Al Jaber, président de la conférence de l'ONU et patron de la compagnie pétrolière émiratie, Adnoc. "Nous avons une formulation sur les énergies fossiles dans l'accord final, pour la première fois", a-t-il ajouté, déclenchant de nouveaux applaudissements. "Nous devons être fiers de ce succès historique, et les Emirats arabes unis, mon pays, sont fiers de leur rôle pour y parvenir", a-t-il ajouté. "Nous quittons Dubaï la tête haute". De son côté, la représentante des Samoa a exprimé les réserves et les inquiétudes des petites îles menacées par le changement climatique, suite à l'adoption d'un texte historique sur les énergies fossiles. "Nous avons fait un pas en avant par rapport au statu quo mais c'est d'un changement exponentiel que nous avions vraiment besoin", a déclaré Anne Rasmussen, dont le pays préside l'alliance des petits Etats insulaires (Aosis).