Le Maroc est un partenaire indispensable pour changer la structure économique de Sebta en vue de lui garantir un développement durable, selon le gouvernement local, qui plaide pour la reprise du commerce terrestre. Détails. Intervenant lors de la présentation du budget de 2024 de Sebta devant le Parlement local, la responsable du département des Finances au sein de l'Exécutif de droite, Kissy Chandiramani, a indiqué que la ville parie sur le Maroc pour développer son économie. Raison pour laquelle, poursuit-elle, il est important de maintenir de bonnes relations avec le Royaume pour contribuer à l'évolution d'une Sebta plus « technologique » et « durable », rapporte la presse espagnole. Elle a également rappelé que la feuille de route de développement de la ville figure la consolidation du « fonctionnement normal de la frontière », qui comprend « l'intégration de Sebta dans l'Union douanière ». Ainsi, la responsable a plaidé pour l'ouverture d'une douane commerciale avec le Maroc, avec la suppression de l'exception Schengen et la mise en place des douanes commerciales notamment pour faciliter le transit des marchandises. Il s'agit là d'un projet qui a fait objet de plusieurs essais menées par Rabat et Madrid, notamment le 26 mai dernier. Dans un autre registre, la responsable gouvernementale a insisté sur la mise en œuvre du Plan Intégral de Développement Socio-économique de Ceuta, dans l'espoir de soutenir le commerce et à dynamiser les secteurs à fort potentiel pour la ville. D'ailleurs, Le Maroc et l'Espagne se sont engagés en février dernier dans le cadre de la 12e Réunion de haut niveau, à continuer d'avancer de façon ordonnée vers la pleine normalisation de la circulation des personnes et des marchandises, et de poursuivre les tests sur le calendrier accordé pour dépasser les contraintes éventuelles.