Le gouvernement autonome de Ceuta parie sur le «maintien de bonnes relations avec le Maroc pour changer la structure économique de Ceuta» et «garantir le développement d'une Ceuta plus technologique et durable». Une annonce faite par Kissy Chandiramani, la responsable du département des Finances au sein de l'exécutif de droite présidé par Juan Vivas, lors de la présentation hier du budget 2024 de la ville devant le Parlement local. Elle a plaidé aussi pour l'ouverture d'une douane commerciale avec le Maroc ; un projet qui tarde à se concrétiser. Rabat et Madrid ont effectué des essais dont le dernier date du 26 mai. Pour rappel, la Déclaration conjointe publiée au terme de la 12e Réunion de haut niveau maroco-espagnole, tenue en février à Rabat, a réitéré l'engagement des deux parties à continuer d'«avancer de façon ordonnée vers la pleine normalisation de la circulation des personnes et des marchandises» et «poursuivront [les] tests sur le calendrier accordé pour dépasser les contraintes éventuelles». Pour rappel, le président de Ceuta avait présenté, en juillet 2021, des propositions pour lutter contre «l'asphyxie économique» du Maroc.