La décision d'ouvrir une douane commerciale à Ceuta avec le Maroc est «irréversible», a précisé, hier, José Manuel Albares lors de sa réunion avec le président de la ville, Juan Vivas. L'affirmation du chef de la diplomatie espagnole est destinée à rassurer son invité, d'autant que cette question n'a pas été tranchée à l'occasion de la Réunion de haut niveau entre le Maroc et l'Espagne, organisée à Rabat le 1er et 2 février. Pour sa part, Vivas a offert «l'entière collaboration» de son cabinet «pour la gestion matérielle desdites douanes et a demandé que des voies de communication fluides soient établies entre les deux administrations et les opérateurs économiques». Ce sujet de la douane a été également au centre des discussions, tenues lundi, entre Albares et le président de Melilla, Edouardo de Castro, indique le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué. Pour rappel, la Déclaration conjointe publiée au terme du sommet Maroc-Espagne a réitéré l'engagement des deux parties à continuer d'«avancer de façon ordonnée de la pleine normalisation de la circulation des personnes et des marchandises, y compris des dispositifs appropriés de contrôle douanier et des personnes au niveau terrestre et maritime. Elles tiennent compte des conclusions du test pilote du 27 janvier dernier. Elles poursuivront cette série de tests sur le calendrier accordé pour dépasser les contraintes éventuelles».