Le Maroc se positionne parmi les dix premiers exportateurs de green-tech vers les grandes économies mondiales, une avancée qui s'inscrit dans une dynamique mondiale de transition écologique. Grâce à des politiques favorisant les énergies renouvelables et une industrie automobile en plein essor, le Royaume renforce sa place sur le marché mondial tout en participant activement à la lutte contre le changement climatique. À l'heure où la menace du changement climatique se fait de plus en plus pressante, les grandes économies mondiales redéfinissent leurs priorités en matière de technologies écologiques. Des mesures comme les subventions vertes et les taxes sur le carbone ouvrent de nouvelles perspectives pour les pays en développement, leur permettant de se tailler une place dans le marché mondial des technologies vertes. Le Maroc, grâce à une stratégie industrielle axée sur la transition énergétique, a su tirer parti des opportunités offertes par la demande croissante des grandes puissances économiques telles que la Chine, l'Union européenne (UE) et les États-Unis. Le Maroc, acteur clé dans la transition verte mondiale Le Maroc occupe une place stratégique parmi les principaux exportateurs de green-tech, avec une forte présence sur les marchés de la Chine, de l'UE et des États-Unis. Selon une étude de la Banque mondiale, le Royaume figure dans le top 10 des exportateurs de green-tech, notamment grâce à son industrie automobile florissante, en particulier dans le secteur des véhicules électriques. Ce positionnement est renforcé par des politiques ambitieuses visant à favoriser les énergies renouvelables et la décarbonation. Un marché en pleine expansion La transition mondiale vers des technologies plus durables se matérialise par une demande croissante pour des produits tels que les panneaux solaires, les éoliennes, les batteries et les véhicules électriques. Le marché mondial des green-tech pourrait ainsi voir son volume multiplié par cinq d'ici 2032, une occasion pour les pays exportateurs de capter des parts significatives de cette dynamique. Le Maroc bénéficie largement de cette évolution grâce notamment au secteur automobile qui joue un rôle déterminant dans cette transition. L'exportation de véhicules électriques et de leurs composants, tels que les batteries, connaît un essor important, notamment vers l'Europe. Ce secteur bénéficie de la proximité géographique du Maroc avec le marché européen, offrant ainsi un avantage concurrentiel majeur. L'industrie automobile marocaine, soutenue par des investissements dans les énergies renouvelables, se positionne comme un acteur clé dans l'exportation de produits green-tech. Les défis de la transition écologique Cependant, cette transition n'est pas sans défis. L'essor de la demande de green-tech s'accompagne de la multiplication des normes environnementales, ce qui augmente les coûts de mise en conformité pour les exportateurs. Les pays en développement, dont le Maroc, doivent faire face à des exigences strictes en matière de traçabilité carbone et de décarbonation des industries, des démarches qui nécessitent des ressources et des infrastructures adaptées. La transition écologique représente également une occasion unique pour les pays en développement, comme le Maroc, de consolider leur place sur le marché mondial tout en contribuant à la lutte contre le changement climatique. Selon les experts, la clé du succès réside dans l'adoption de politiques incitatives, telles que la réduction des taxes sur les énergies renouvelables et la facilitation de l'accès aux nouvelles technologies. Attirer des investissements étrangers dans les secteurs verts et renforcer les infrastructures de qualité, notamment dans les énergies renouvelables, sont des priorités pour améliorer la compétitivité carbone des pays exportateurs. La coopération internationale : un levier essentiel Une coopération renforcée entre les grandes économies et les pays en développement est essentielle pour garantir une transition équitable. L'harmonisation des normes, un soutien technique accru et des partenariats stratégiques avec des organisations multilatérales telles que la Banque mondiale pourraient permettre aux pays en développement de surmonter les défis liés aux normes environnementales et d'accélérer leur croissance dans le secteur des technologies vertes.