L'organisation «Touche pas à mon enfant » s'est engagée à poursuivre en justice le lycée français Descartes de Rabat relevant de l'Agence pour l'enseignement français à l'étranger (AEFE), si elle n'assume pas ses responsabilités en poursuivant en justice le professeur franco-algérien accusé d'avoir exploité sexuellement une élève mineure. Dans un communiqué publié, mercredi, l'organisation a dénoncé cet acte, tout en le considérant comme « un mépris de la sécurité des étudiants et des mineurs au Maroc ». L'association affirme que l'établissement éducatif Descartes « a l'obligation d'apporter des éclaircissements suffisants et satisfaisants à l'opinion publique sur cette affaire », insistant sur l'impératif de punir le mis en cause. L'organisation chargée de la protection de l'enfance s'est également étonnée que la réaction de la direction du lycée dans cette affaire, qui s'est contenté d'envoyer « un message aux parents d'élèves expliquant qu'un professeur avait échangé des messages au contenu inacceptable avec une élève, et qu'il a été expulsé de l'école», sans pour autant donner plus d'explications ou d'éclaircissements sur les démarches qu'elle compte entamer.
L'affaire, qui a été initialement soulevée par nos confrères « Le Desk » a suscité une grande polémique sur les réseaux sociaux, où les internautes appellent à des sanctions lourdes à l'encontre de l'enseignant, qui échangeait des messages à caractère sexuel avec la jeune fille, qui au moment des faits était âgée de 14 ans. Nous avons essayé de joindre la direction qui devait aborder ce sujet, mardi, lors d'un conseil d'établissement, mais en vain.