La première édition du Festival international du Cinéma de Montagne à Ouzoud sera organisée du 4 au 8 septembre, à l'initiative de la Fondation « Voix de la montagne pour le patrimoine et le développement durable », en partenariat avec le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication et la région de Béni Mellal-Khénifra. Le festival rendra hommage à une pléiade de figures du cinéma marocain et étranger, notamment le réalisateur et scénariste Souheil Ben Barka, l'acteur Mohamed Khouyi, le réalisateur sénégalais Amadou Thior, le réalisateur français Olivier Loustau et l'acteur associatif Said Marghadi, indiquent les organisateurs dans un communiqué, cité par l'agence MAP. Six films sont en lice dans la compétition des longs métrages. Il s'agit de « Nartai » de Gulnara Sarsenova (Kazakhstan), « Jeunes bergers » de Yohan Guignard (France), « Les Huit Montagnes » des réalisateurs Felix van Groeningen (Italie) et Chaglotte Vandermeersch (Belgique), « Le Boucher de Nabeul » de Karim Benrrhouma (Tunisie), « Mont Moussa » de Driss Mrini (Maroc) et « Jours de plomb » d'Ayman Zedan (Syrie). Six autres films concourent dans la catégorie courts métrages, notamment « La rencontre de l'âme » de Kaoutar Benjelloun (Maroc), « Orchestrating Nature » du réalisateur Theo Rekelhof (Pays-Bas), « Le choix » d'Abdelmoula Hadi (Portugal), « Le Procès » de Kamal Ben Ouanes (Tunisie), « Une mémoire pour l'oubli » d'El Houari Ghoubari (Maroc) et « Le chant du péché » de Khalid Maadour (Maroc).
Ateliers pour jeunes
Le jury de ce festival est composé du réalisateur marocain Mohamed Abderrahman Tazi, de Souad Houssein, experte à l'Observatoire panafricain de l'audiovisuel et du cinéma (Djibouti), du critique irakien Layth Kadhom, de l'acteur italien Ignazio Oliva et de l'actrice sénégalaise Seyni Diop. Figure également au menu du festival, la projection sur la place publique de trois films, à savoir « Hala Madrid... Visca Barca » d'Abdelilah El Jaouhary, « Androman : de sang et de charbon » du réalisateur Az Larabe Alaoui et « A la recherche du mari de ma femme » de Mohamed Abderrahman Tazi. Par ailleurs, le programme de cette première édition comprend l'organisation d'ateliers au profit des jeunes de la région, ainsi que des rencontres avec des chercheurs et critiques de cinéma sur la création cinématographique, en plus d'activités parallèles, avec la participation de troupes folkloriques de la région à l'instar d'Ahidous, Abidat Rma, la troupe d'Ait Atab et celle de Boughanem Ait Bougmez.