Avec des accusations complotistes et des éléments de langage surannés, l'Algérie a réagi à la reconnaissance israélienne de la marocanité du Sahara. Une réaction qui trahit une amertume profonde d'un régime qui continue de bloquer le processus politique en refusant de prendre part aux tables rondes. Détails. L'Algérie n'a pas manqué de réagir à la reconnaissance par Israël de la souveraineté du Maroc sur le Sahara. Bien qu'il se déclare non concerné par le conflit, le régime d'Alger a réagi de façon véhémente à la décision du gouvernement israélien. Dans un communiqué, le ministère des Affaires étrangères a repris ses éléments de langage qui trahissent la paranoïa du régime Algérie.
La diplomatie algérienne a repris ses accusations complotistes contre le Maroc et Israël, qualifiant la reconnaissance israélienne de « deal » destiné à légitimer la prétendue occupation du Sahara.
« Cette décision constitue une violation du droit international et des résolutions du Conseil de Sécurité concernant la question du Sahara, et confirme la complicité des politiques des deux occupants dans la violation des lois internationales », lit-on sur le communiqué qui, comme à l'accoutumée, fait un parallèle prétentieux et extravagant entre la question du Sahara et la question palestinienne.
Cette réaction trahit la frustration qui traverse le régime algérien qui constate avec impuissance l'accumulation des victoires diplomatiques par le Maroc sur le dossier du Sahara, sachant que plusieurs pays européens et africains et arabes soutiennent désormais l'intégrité territoriale du Royaume et le plan d'autonomie.
En reprenant à nouveau son discours complotiste, l'Algérie prouve une nouvelle fois qu'elle est à court d'arguments puisqu'elle-même refuse toujours de prendre part aux tables rondes, comme le souhaite l'Envoyé personnel du Secrétaire général des Nations Unies pour le Sahara, Sataffan de Mistura, afin de relancer le processus politique, paralysé depuis 2019.
Rappelons qu'Israël a décidé de reconnaître la marocanité du Sahara. La décision a été annoncée dans une lettre envoyée par le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, à SM le Roi Mohammed VI. Le Souverain s'est félicité de cette reconnaissance qu'il l'a qualifiée de « juste et clairvoyante » .