Pour combattre la désinformation portée par l'intelligence artificielle, Bruxelles ajoute au code de conduite du numérique, signé par la plupart des plateformes de l'Internet, un étiquetage des contenus créés par l'IA. Sa mise en œuvre n'est pas si simple. L'Europe est "en première ligne pour prendre des mesures contre la désinformation générée par les programmes d'intelligence artificielle [IA]", affirme The Times of India. Après avoir fait adopter un "code de conduite" aux géants du numérique dès 2018, l'Union européenne leur conseille de labelliser les contenus créés par des IA génératives de type ChatGPT ou Midjourney. "La Commission européenne souhaite que les entreprises technologiques telles que Google, Facebook et TikTok commencent à étiqueter les contenus créés par une IA sans attendre l'entrée en vigueur" de la future loi sur l'IA, en cours de discussion, relève Politico. L'Europe demande aux 44 signataires de son code de bonnes pratiques contre la désinformation "de faire en sorte qu'il soit plus facile pour les utilisateurs de distinguer les faits de la fiction" sur leurs plateformes, détaille le média en ligne européen. D'un côté, l'UE demande aux géants du numérique de "commencer 'immédiatement' à signaler les contenus et les images générés par l'IA", de l'autre, elle "avertit Twitter du risque de sanctions en cas de non-conformité aux nouvelles règles" sur les services en ligne qui entrent en vigueur en août, note The Guardian. Car, il y a deux semaines, le réseau social détenu par Elon Musk a renoncé à respecter le code de bonne conduite.