Les autorités diplomatiques algériennes au Panama ont volé au secours du chef du polisario, Brahim Ghali, après le scandale financier de son neveu au Panama. Par la pression, l'Algérie tente d'étouffer cette affaire qui nuit à l'image du front séparatiste en Amérique Latine. Détails. Le chef du polisario, Brahim Ghali, est au cœur d'un nouveau scandale. Son neveu, Tahar Ould Akeik, a été arrêté au Panama, à l'aéroport international de Tacumen avec une somme d'argent immense (65.000 dollars) non-déclarée. Il a été aussitôt arrêté et placé ensuite en garde à vue, avant d'être interdit de quitter le territoire panaméen suite à une décision du Parquet. Avant son procès, prévu le 9 juin 2024, l'Algérie, par l'intermédiaire de ses autorités diplomatiques, fait la course contre la montre pour tenter d'étouffer cette affaire qui nuit visiblement à l'image du front séparatiste en Amérique latine. Selon le forum FORSATIN, l'Ambassade algérienne au Panama, secondée par des personnalités panaméennes éminentes entrées en ligne, est en train de faire pression sur les autorités locales afin de camoufler cette affaire et la maintenir à l'abri des radars médiatiques au Panama. La même source fait savoir que les diplomates algériens espèrent contrôler cette affaire et veiller à ce que l'identité du neveu de Brahim Ghali reste anonyme pour ne pas compromettre le nom du chef des séparatistes de Tindouf. Malgré ses nombreuses tentatives, l'ambassade algérienne n'a pas réussi, à coups d'intimidation, à préserver totalement l'anonymat d'Ould Akeik, dont l'identité a fini par circuler dans la presse locale. Toutefois, certains médias panaméen, dont « Elsiglo », n'ont pas cité son nom dans un article relatif à cette affaire en se contentant de citer « un étranger » qui aurait falsifié des documents. Selon le forum, connu ses révélations retentissantes sur ce qui se passe dans les cercles du polisario, Tahar Ould Akeik possède un société commerciale illégale, qui opère dans le marché noir. Elle serait active, à en croire la même source, dans l'export entre la Chine, Cuba et le Panama.