Les ambassades de l'Algérie au Panama et à Cuba s'invitent dans l'affaire de l'arrestation du neveu du chef des milices du Polisario à l'aéroport International de Tocumen au Panama, avec 65.000 dollars non-déclarés. Les deux représentations diplomatiques algériennes s'activent pour étouffer le scandale, indique le Forum de Soutien aux Autonomistes de Tindouf (FORSATIN). Pour ce faire, elles exercent des pressions sur les plus hautes autorités panaméennes afin qu'elles libèrent Tahar Ould Akeik, ajoute la même source. Les ambassades ne souhaitent pas que le neveu de Mohamed El Ouali Akeik, désigné chef des milices armées du Polisario en novembre 2021, reste en prison jusqu'à l'ouverture de son procès, prévue le 9 juin. L'Algérie avait joué un rôle déterminant dans le rétablissement des relations diplomatiques entre le Panama et la «RASD», en janvier 2016, après une parenthèse de trois années de rupture. Pour rappel, un média panaméen a affirmé qu'un «citoyen sahraoui» -sans révéler son identité- arrivé au Panama à bord d'un vol en provenance de Cuba, n'a pas mentionné dans sa déclaration aux contrôleurs douaniers la possession de 65 000 dollars. Une affaire qui, au grand dam de l'Algérie et du Polisario, est sortie dans plusieurs titres de la presse au Panama. Les intérêts financiers des caciques du Polisario domiciliés en Amérique latine sont un secret de Polichinelle. Ainsi, le fils de l'ancien «ministre des Affaires étrangères» du Polisario, Mohamed Salem Ould Salek, possède une clinique au Panama et une autre en Equateur.