Les autorités de la ville de Sebta et la Fondation SAMU ont procédé, ce mardi 14 mars, à la fermeture du site d'hébergement d'urgence qu'elles avaient ouvert en 2020 en pleine pandémie, près du périmètre frontalier avec le Maroc, afin d'accueillir des mineurs étrangers non accompagnés, qui étaient entrés dans le contexte de la crise migratoire de mai 2021. Depuis, les mesures prises par le Maroc et l'Espagne ont eu pour effet de réduire considérablement la pression migratoire des enfants et adolescents sur la ville (24 entrées enregistrées en janvier et 11 en février). Les 18 mineurs qui étaient encore pris en charge par la Fondation SAMU dans les refuges 'Aljarafe' et 'Triana', situés autour du quartier Príncipe, ont été transférés au Centre Temporaire de Relocalisation (CRT) La Esperanza, où l'entité Andaluza abritait déjà un autre groupe de 37. Dans ces mêmes établissements, le Service de protection de l'enfance de la ville s'occupe directement de 80 autres personnes. Il est à noter que les autorités de la ville de Sebta sont en train de préparer le projet de construction d'un centre spécialement dédié, avec un apport de fonds européens de plus de six millions d'euros. Sa mission sera d'accorder «une attention, une formation et une intégration sociale adéquates» à 135 mineurs au total.