Baroudeuse dans l'âme et avide de découvertes, la jeune globe-trotteuse Meryem Belkihel, alias Meghy Lost, mène actuellement une nouvelle aventure cycliste inédite du Maroc à la Tanzanie, en passant par plusieurs pays d'Afrique. En ce moment au Sénégal, après avoir effectué plus de 3 000 km à vélo, la Marocaine de 27 ans, animée d'une volonté à toute épreuve, est résolue à accomplir son pari et à gravir le Kilimandjaro, en Tanzanie, à VTT.
«Ce périple, qui a commencé le 8 janvier, est un véritable défi personnel pour moi, mais aussi une occasion de montrer au monde que les femmes marocaines sont capables d'exploits et de sortir de leur zone de confort», déclare-t-elle.
«Outre le côté purement aventureux, je souhaite que mon périple à travers l'Afrique incite les gens à repenser leur mode de vie et leur impact sur l'environnement », affirme-t-elle, avant de poursuivre que «chacun peut faire la différence en adoptant des modes de transport respectueux de l'environnement et en voyageant de manière responsable ».
Cette jeune Marocaine, qui a abandonné son emploi dans une multinationale de l'informatique à seule fin de se lancer dans cette escapade, affirme que son objectif est également d'inspirer d'autres personnes à la poursuite de leurs propres rêves et à l'exploration de leur propre pays et du monde qui les entoure.
«Au cours de cette aventure, du Maroc au Sénégal, j'ai dû faire face à de nombreux défis, tels que les conditions météorologiques difficiles et les longues distances à parcourir chaque jour. Mais j'ai continué à pédaler avec détermination, inspirée par la beauté de l'Afrique et l'incroyable hospitalité des populations locales», détaille la Casablancaise.
Mais rien ne peut l'arrêter. Pas plus que la chaleur, pas plus que le froid, pas plus que la solitude, pas plus que les périls de la route ! La jeune exploratrice a foulé de nombreuses régions du Maroc, traversant tantôt les rudes étendues du sud-est marocain (Tinghir, Imilchil, Kelaat M'Goun, Boumalne Dadès, Skoura, Toudra), escaladant tantôt les imposantes montagnes du Haut-Atlas et leurs cimes enneigées.
«Je me suis engagée, tout au long de cette entreprise, à planter une plante dans chaque pays que je visiterai », indique-t-elle, notant que l'initiative cherche à sensibiliser à l'importance de la nature et, en même temps, à laisser une trace de mon passage dans chacun des pays.
«Bien sûr, il n'est pas facile de voyager seule, mais ce faisant, je me sens libre et indépendante et cela me permet d'affronter et de trouver des solutions aux difficultés que je rencontre au cours de mes voyages », conclut la baroudeuse.