Au deuxième jour d'un procès très attendu, dont les faits remontent à octobre 2018, la jeune femme qui accuse le chanteur marocain Saad Lamjarred de l'avoir violée, a été auditionnée ce matin, par la cour d'assises de Paris, livrant sa version des faits. Selon le compte rendu des médias français, Laura P a livré un récit très précis, au cours de la deuxième journée d'un procès ayant fait couler beaucoup d'encre, au regard notamment de la notoriété de l'accusé. La jeune femme de 27 ans s'est mise à pleurer avant même d'arriver à la barre. Elle a raconté les coulisses de la soirée durant laquelle elle a rencontré pour la première fois la star marocaine.
A propos de leur rencontre dans la boite de nuit, elle dit : « Je m'amuse bien. On s'entend bien. Alors j'accepte de continuer la soirée avec lui », a déclaré la jeune femme. « On a bu de l'alcool et on a pris de la cocaïne, continue-t-elle, après on est parti ensemble à l'hôtel Marriott des Champs-Elysées, où il séjournait ». Selon ses dires, ses amis devaient les rejoindre, mais ne sont pas arrivés.
Tout a bien commencé, dit-elle, soudain, les choses tournent mal : « il me pousse au sol, je me cogne la tête. Il essaie de m'embrasser à nouveau. Je refuse parce que je ne comprends pas sa violence », a-t-elle déclaré. Et d'ajouter qu'« (....) il a essayé de se frotter à moi. J'ai commencé à pleurer. Je l'ai supplié d'arrêter ».
Deux personnes différentes
Au début de la soirée, Laura raconte que Saad Lamjarred était « une personne bienveillante et respectueuse qui s'inquiète de savoir si vous avez froid ou soif, brusquement, il est devenu une personne hautaine qui n'écoute rien... »
Après qu'il s'est calmé, la jeune fille a voulu quitter la pièce, le chanteur a cherché alors à l'amadouer en lui offrant de l'argent et un bracelet, mais elle a refusé, déclare-t-elle.
S'ensuit une altercation, le chanteur l'aurait frappé « encore plus brutalement». Pour se défendre, elle saisit le chanteur à la gorge. Finalement « j'ai réussi à me libérer et (...) j'ai rencontré un employé de l'hôtel et une femme de chambre dans le hall».