Lors de la visite historique de S.M le Roi – à la maison carcérale, une éducatrice a tout dit au micro de la Aoula quand elle a mis l'accent sur le manque de débouchés – pour ne pas dire l'absence de recrutement pour les détenus une fois libérés. Les agences de sécurité qui n'ont pas atteint la maturité et autres entreprises qui ignorent les combats pour l'insertion se rebifent dès qu'ils apprennent que le candidat ou la candidate à tel ou tel poste ont fait de la prison. Alors que des ministres, des sinistres, des plombiers ou des comptables ont refait leur vie après des années à l'ombre quand ils n'ont pas perdu leur santé derrière les barreaux. Après la déclaration de l'employée du centre de formation de la maison carcérale de Casablanca – point noir que nous avons soulevé à plusieurs reprises dans notre flash « Echos de la vie carcérale »- Abdelhafid Ben Hachem sait ce qu'il lui reste à faire. Sensibiliser l'ANAPEC, les grandes entreprises censées recruter, les départements concernés etc. afin que l'ex-détenu ne s'entend pas dire au bureau des ressources inhumaines « Nous sommes au complet » alors qu'ils ont des places libres. Il ne faut plus parler d'insertion pour la forme. Les ex-prisonniers qui ne trouvent pas un emploi restent une charge pour leur famille et la société en général. stop. Lors de l'enterrement du grand artiste Mohamed Saïd Afifi qui a commencé sa carrière à un moment où les comédiens étaient considérés comme des rigolos et non pas comme des citoyens utiles à l'épanouissement collectif, on n'a vu ni secrétaire d'Etat, ni grande dame de la Culture au cimetière ou dans la maison du défunt habillée en Anne-Marie Beneta. Pas d'officiel ni d'officieux. Finec ya Touria Jebrane ? qui répondait présent chaque fois qu'il fallait apaiser la douleur des parents des artistes décédés. Avec Ouzri, on les voyait souvent dans les enterrements en tant que citoyens éprouvés par la douleur. Au fond de sa tombe, notre ami Mohamed Afifi avec son humour habituel aurait eu certainement trouvé le bon mot. stop. Alors comme ça, on croit que l'affaire du durcissement des visas et la lettre de protestation à Sarkozy ont faire boule de neige ? La place Beauvais où Hortefeux fait maintenant ce qu'il peut après avoir sorti les orgues de Staline avant les élections, ne va rien changer dans sa politique maghrébine qui a beau fâcher Hortense ou Yasmine rien n'y fera. Il suffit d'avantager Rabat pour avoir Alger dans l'embarras, et Tunis pas du toute prête à crier « bon débarras ! ». La réponse de Matignon après le coup de colère de l'ONG, n'est qu'une astuce diplomatique. En définitif, avant de demander de l'assouplissement dans les démarches de visas, il faut voir comment on procède dans n'importe quel arrondissement, dans les HLM, dans le métro et autre, pour les besoins de la chasse aux clandestins force motrice de l'économie dans le pays de Vercingétorix quand on y réfléchit bien. stop. Oum Aâza, la station de traitement des ordures qui a donné bonne conscience aux manufactures qui croient réduire la facture de la pollution, dégage des odeurs qui empoisonnent l'existence des riverains – les braves gens qui ont investi des bâtons – millions pour les profanes – dans leur duplex ou leur appartement de maître. Ils demandent s'il fallait mettre le paquet dans un environnement malsain. Quand les odeurs de l'incinérateur d'Oum Aâza sont au firmament, des habitants qui on a des problèmes de respiration, veulent revenir en ville chez leur maman… Il y a comme une atmosphère de la décharge de Akkrach qui puait 1 kilomètre à la ronde. stop. Pour se démarquer et se distinguer, les radios privées ne se privent plus de rien. Le dernier flash citoyen revient sur les élus de Sidi Tazi à Aït Rhamna qui disparaissent après les élections-promotion. Devoir louable qui nous fait changer des radios bla bla qui coupent l'appétit avant le ftor. Cependant, il aurait été plus efficace, quand le prêchi-prêcha électoral battait son plein, de ramener à l'ordre les menteurs qui, quelques jours après le scrutin, ne répondent plus au téléphone maintenant qu'ils ont mis la main sur le butin. stop. Echos de la région. Quand l'Algérie se met à bouffer du Polisario, la dernière attaque contre le convoi des rebelles 8 morts parmi les séparatistes de Tindouf, indique que plus rien ne sera comme avant. Le pays de Sid Houari – Marabout d'Oran – de la mandarine créée par le Père Clément et du mascara, a compris qu'il ne pouvait plus faire confiance à ses protégés - capables de flirter avec la qaïda – qui finiront par rejoindre la mère patrie et qu'en fin de compte, il était temps de cesser les hostilités et rendre à César ce qui appartient à César. L'Opéra des 4 sous arrive à sa fin. On ne vit qu'une fois. A suivre. stop. Média. Des Marocains se distinguent à la télé et à la radio de France. Mustapha El Atrassi qui peut faire rire l'Hexagone à partir de son Jacusi et Ali Baddou le fils de Si Saâd Baddou ex-ambassadeur, qui a brillé sur France-Culture avant de changer de station. Voilà des noms dont on peut être fier, dignes de voyager en Montgolfier de Paris au Rissani, afin qu'ils nous apportent leur savoir-faire. Mais ces enfants de la « tili » ont grandi tellement loin des baboins, programmateurs de fiction et de frictions, qu'ils sont bien là où ils sont. Il ne faut pas faire rentrer toutes les valeurs qui sont plus productives et plus efficaces pour toutes les causes sur place. stop. Potes potins. Ce coiffeur Rachid aux mains d'or aussi pro que Alexandre ou Maniatis, gloire de la rue de la Dolce Vita comme Michel derrière le Balima, s'est installé derrière l'hôtel La Tour Hassan. Rachid s'est fait une bonne réputation avec ses coupes soignées mais aussi pour ses lames de rasoir jetables. stop. Pour en rester dans les propos de salon, la danseuse actrice et star internationale qui porte le nom de la lumière – traduisez sans eddine – heureusement ! – a raconté au journal « Actuel » amateur de conflictuel : « des fans me disent « vous êtes notre fierté nationale ». A Sidi Baz ? Ibka blach, ah ah ah… stop.