Le coup d'envoi de la 14ème édition du Festival International du Film de Femmes (FIFFS) a été donné lundi soir au Centre cinématographique «Hollywood» à Salé. Eclairage. Le Festival International du Film de Femmes est de retour dans des circonstances singulières d'espoir et de rêve, eu égard notamment à l'impact de la pandémie du Covid-19 sur le secteur cinématographique dans notre pays. Le festival est de retour pour continuer à soutenir la cause des femmes à travers ce qu'elles ont su donner dans tous les domaines de la vie, y compris l'art et le cinéma, par leur créativité et leur professionnalisme. Ainsi, la cérémonie d'ouverture de cette édition, organisée jusqu'au 13 novembre à l'initiative de l'Association Bouregreg, sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, a été ponctuée par l'hommage rendu à l'actrice, scénariste et réalisatrice marocaine Samia Akariou. S'exprimant à cette occasion à laquelle ont assisté notamment le ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohamed Mehdi Bensaid, le président du Conseil préfectoral de Salé et les autorités locales, le président de l'Association Bouregreg, Noureddine Chmaôu considère que le FIFFS reste un rendez-vous annuel où s'élève la voie des arts et du savoir comme l'un des principaux leviers de développement et de consolidation des valeurs de citoyenneté, et ce, malgré l'annulation de l'édition 2020 en raison de la pandémie. « La direction du festival n'a cessé de travailler aux côtés de ses partenaires des secteurs public et privé et femmes et hommes du Septième Art, soulignant la nécessité de respecter les mesures préventives liées au Covid-19 et d'éviter de perdre les gains réalisés face à la pandémie », a-t-il précisé. Le cinéma suisse à l'honneur ... La cérémonie d'ouverture de cette édition, qui a choisi le cinéma suisse comme invité d'honneur et en célébration du 100ème anniversaire de l'établissement des relations diplomatiques entre le Maroc et la Suisse, a été marquée par la projection du film suisse « L'Ordre divin » de Petra Volpe (2017), une comédie dramatique qui traite du problème des lois en Suisse qui empêchaient les femmes de travailler. À cette occasion l'ambassadeur de la Suisse au Maroc, Guillaume Scheurer, a déclaré que son pays est très honoré d'être choisi comme l'invité d'honneur de la 14ème édition du FIFFS, soulignant l'importance de cette manifestation qui jette la lumière sur la question de l'égalité des sexes et du respect mutuel. « La Suisse participe à cette édition avec cinq long-métrages et documentaires qui abordent la thématique des femmes et de l'égalité des sexes et son impact sur la société suisse », a-t-il ajouté . Ainsi, le Festival est de retour en devenant plus compétitif à travers de nouvelles propositions qui ont pour vocation d'élargir et d'enrichir l'environnement cinématographique, et de s'orienter vers les femmes et les jeunes, compte tenu de la place importante qu'ils occupent, surtout que la moitié des jeunes sont des femmes. Chaimae BARKI Un hommage à Samia Akariou et Touria Alaoui
Le Festival a commencé par un grand rêve, et se veut plus qu'un moment furtif. Son souhait est de voir la femme non pas comme un épiphénomène, mais plutôt au coeur du cinéma et au coeur de la vie. À cette occasion, l'actrice Samia Akariou s'est dite heureuse de l'hommage qui lui a été rendu lors de ce festival qui « se veut un hommage à l'artiste et à la créatrice marocaine ». Par ailleurs, à l'ouverture de cet événement cinématographique, qui mettra également à l'honneur l'actrice marocaine Touria Alaoui, il a été procédé à la présentation du jury de la compétition officielle des long-métrages, présidé par Dominique de Rivars, réalisatrice et scénariste suisse ainsi que le jury de la compétition officielle du film documentaire, présidé par Fatima Sharif, réalisatrice tunisienne.