Le Chef du Polisario dispose d'une carte d'identité nationale espagnole, selon les éléments de l'enquête menée à son encontre. Détails. L'instruction judiciaire menée contre Brahim Ghali en Espagne continue de livrer de nouveaux éléments inédits. Le site d'investigation Larazone rapporte que le Chef du Polisario possède une carte d'identité espagnole au nom de Gali Sidi Mohamed-Abdelyelil. Ceci a été confirmé par le Commissariat Général à l'Information dans une lettre transmise au juge d'instruction de l'Audience nationale Santiago Pedras. Ce dernier a été informé des démarches entreprises par la Police pour l'identification du mis en cause après son entrée en Espagne. Selon la même source, la carte d'identité de Brahim Ghali est toujours valide, sachant qu'il l'a renouvelée la dernière fois le 30 juin 2016 dans la ville de Tolède, après l'avoir obtenu en 2006. Le document précise que le chef des séparatistes est né à Smara, le 18 août 1948. Toutefois, Larazon indique que les casiers judiciaires de Ghali prouvent qu'était auparavant titulaire d'un « NIE » (document d'identification fiscale) délivré le 7 décembre 1999 à Madrid, en l'occurrence au nom de Brahim Ghali Moustafa, né le 16 août 1949. L'avocat, qui a porté plainte contre Brahim Ghali pour usage de faux documents, a demandé au président du tribunal d'instruction numéro 7 de Saragosse , Rafael Lasala, qui enquête sur les circonstances de l'entrée de Ghali en Espagne, de saisir son dossier du NIE et celui relatif à l'octroi de la nationalité. L'avocat a demandé également d'enquêter sur le rôle de la police militaire de la base aérienne de Saragosse dans la facilitation de l'entrée de Brahim Ghali, sachant qu'une ambulance médicale est venue le récupérer à l'aéroport militaire dès l'atterrissage de l'avion algérien qui le transportait. Rappelons que le tribunal de Saragosse a ouvert une enquête judiciaire pour élucider les circonstances de l'entrée de Brahim Ghali au territoire espagnol, après que le Juge de l'Audience Nationale Santiago Pedras s'est déclaré incompétent. Ce dernier s'est contenté d'auditionner le Chef du Polisario à distance, lors de son séjour en Espagne pour répondre aux accusations de crimes contre l'humanité et de violation des droits de l'homme, sachant qu'il fait l'objet de plusieurs plaintes de plusieurs citoyens espagnols et d'anciens réfugiés de Tindouf.