Après le refoulement d'un certain nombre de herragas nageurs de Fnideq, l'Espagne a exprimé récemment sa volonté de vouloir expulser au plus tôt possible le reste des personnes qui sont arrivées à la ville occupée de Sebta vendredi dernier. Selon le journal espagnol «Ceutatv », la Délégation gouvernementale de la ville occupée, Sebta, souhaite rapatrier au Maroc une cinquantaine de migrants clandestins qui sont resté en Espagne après le refoulement d'environ 63 personnes.
La même source a fait savoir que « les 40 personnes qui ont été refoulées vers le Royaume dans les dernières heures viennent s'ajouter aux 23 autres renvoyés mardi dernier », tout en précisant que cette opération concerne uniquement les herragas nageurs qui ont été secourues par le sauvetage maritime, la garde civile et la Croix-Rouge espagnole.
Elle a également ajouté que cette décision ne s'est pas appliquée sur les personnes bloquées à Sebta depuis la fermeture des frontières ni aux mineurs dont le refoulement est interdit par la loi.
A ce sujet, l'Espagne a conclu un accord avec le Maroc pour renvoyer une centaine de migrants marocains arrivés dimanche à la nage à Sebta, a annoncé mardi la préfecture de la ville occupée. « Les expulsions concernent entre 100 et 120 personnes, tous Marocains et adultes, a-t-elle indiqué.
Il convient de rappeler que dans une scène insolite qui a fait le tour des réseaux sociaux, dimanche 12 avril, une centaine de migrants se sont jetés à l'eau près de la ville de Fnideq, afin de rejoindre l'enclave espagnole située à quelques kilomètres. « Ce n'est pas habituel, il peut y avoir des groupes de 3, 4 ou 5, mais autant, non », a souligné la garde civile espagnole.
La plupart d'entre eux ont pu, selon les médias locaux, atteindre la côte de Trajal, grâce à l'aide des équipes de sauvetage et de la Croix rouge, quelques-uns, dont le nombre est encore inconnu, ont péri lors de leur traversée et d'autres sont portés disparus.