Le Comité de soutien des journalistes Omar Radi, Soulaiman Raïssouni et l'historien Maati Monjib, et des victimes de la violation de la liberté d'expression au Maroc, a publié un communiqué, le 18 avril, condamnant rigoureusement l'interdiction de son sit-in, organisé vendredi dernier devant le Parlement. Ledit comité a exprimé sa préoccupation de l'interdiction du rassemblement pacifique qu'il a tenu en guise de protestation contre l'arrestation de Radi, Raïssouni, Monjib, et toutes les victimes de la violation de la liberté d'expression, lit-on dans un communiqué qui dénonce également les violences subies au coordinateur, Abdellatif Hammmouchi, et aux autres membres du Comité par des membres des forces de l'ordre. «Abdellatif El Hamamouchi, qui a été intentionnellement visé et trainé par terre, a subi une campagne de diffamation sur divers sites et médias proches des services de sécurité », a ajouté la même source. Le Comité a rappelé son « engagement à défendre fermement les détenus d'opinion, Omar Radi et Soulaiman Raissouni, qui sont en grève de la faim depuis le 8 avril », renouvelant « son appel aux autorités afin qu'elles mettent fin à leur détention arbitraire ainsi qu'à celle de tous les prisonniers d'opinion au Maroc ».