Alors que la campagne de vaccination anti-Covid progresse rapidement et que la prévention s'impose plus que jamais, le ministère de la Santé a diffusé, le 8 février, une circulaire, annonçant la mise à jour du manuel de procédures de veille et de riposte à l'infection au Covid-19. L'objectif étant, entre autres, d'augmenter le nombre de tests par semaine. La tutelle indique dans sa circulaire, qu'il a été observé une diminution du nombre de tests réalisés, malgré la dotation des régions en quantités suffisantes de test antigénique rapide, rendant ainsi difficile l'interprétation des données de surveillance au niveau de certaines régions.
Toutefois, la stratégie nationale pour la lutte contre la pandémie doit impérativement continuer à s'articuler sur les 3T: Tester - Traiter - Tracer, notamment avec la détection au niveau national du premier cas d'infection par le variant britannique, caractérisé par une transmissibilité plus élevée, précise le ministère.
C'est ainsi que le manuel de procédures de veille et de riposte s'est fixé comme objectif d'assurer à différents niveaux (national, régional et provincial) une couverture par les tests (moléculaires et antigéniques rapides) d'au moins 300 tests par 100.000 habitants et par semaine, soit au moins 129.200 tests hebdomadaires au niveau national ou 18.460 par jour.
Les Centres régionaux d'opérations d'urgence de santé publique doivent établir les cibles par provinces et préfectures, en se basant sur les mêmes critères utilisés pour les cibles par régions réalisés par le ministère.
En outre, la nouvelle procédure fixée par la tutelle indique que le dépistage des contacts peut désormais être effectué avec des tests antigéniques rapides. Une démarche qui permettra de limiter la propagation du virus, surtout en milieu professionnel.
Néanmoins, les cas contacts doivent être testés 5 à 6 jours après leur dernier contact avec le personnes testées positif. Ils devront par ailleurs s'isoler à domicile pendant une durée de 10 jours contre 7 jours auparavant.
Pour ce qui est des foyers épidémiques, le nouveau processus insiste sur la caractérisation génétique des souches circulantes et la réalisation de prélèvement pour séquençage dans certaines conditions et en concertation avec les Centres régionaux d'opérations d'urgence de santé publique.