Depuis l'instauration du couvre-feu à 20h, il est devenu difficile d'aller courir ou de faire sa séance de sport en extérieur. Certains profitent alors de leur pause déjeuner pour aller transpirer. Seulement ce créneau n'est pas anodin et demande quelques ajustements. Faut-il manger, ou en tout cas grignoter, avant l'effort ? Que glisser dans son menu pour tenir ? Voici ce qu'il faut savoir avant de se lancer. Soigner le contenu du petit déjeuner Pour le premier repas de la journée, Dr. Imane Charkaoui, diététicienne nutritionniste, recommande de privilégier des aliments gras et protéiques. « On peut mixer du muesli sans sucre avec du lait de soja ou d'amande, un fruit et des amandes, ou une tranche de pain complet avec du beurre et un fruit frais », explique-t-elle. On évite avant tout le sucre : « Plus ce repas sera riche en fibres et en protéines, meilleur il sera pour l'organisme », confirme la spécialiste. Ne pas manger avant Même si la faim se fait ressentir, le mieux est de ne pas déjeuner avant la séance de sport. « Quand on mange, l'afflux sanguin s'effectue autour du système digestif, alors que lorsqu'on fait du sport, l'irrigation se fait plutôt autour des poumons, du cœur, du cerveau et des muscles, explique Dr. Charkaoui. Si on déjeune trop près de sa séance, la digestion se fera mal et on sera alors moins performant ». Evidemment, on garde le déjeuner pour après la séance. Par contre, si on a besoin d'un boost d'énergie juste avant la séance, « on n'hésite pas à manger un fruit (pomme ou banane de préférence, parce qu'elles sont faciles à digérer), ou une petite barre de céréales ou de fruits à coque, qui va apporter le coup de boost glucidique dont le corps a besoin pour être au top, environ 30 min avant », explique la diététicienne. Soigner l'après L'après-exercice physique est crucial, selon les deux experts. « Il est important de manger dans les deux heures qui suivent la séance », rappelle Dr. Charkaoui. Pour être plus organisé et par souci de temps, on peut préparer des «Lunch-boxes» à l'avance, pour maîtriser ce que l'on mange. Que mettre dedans ? « Pour la phase de récupération, il est important de ramener des glucides (des sucres) et des protéines au corps », synthétise la diététicienne. Celles et ceux qui souhaitent un repas plus solide doivent penser à avoir des féculents (riz, pâtes, pommes de terre, semoule, quinoa...) et des protéines animales (volaille, viande, poisson, oeufs...) ou végétales (haricots blancs, lentilles, petits pois...). En plus des minéraux et vitamines, les légumes apporteront les fibres.