Des dizaines de membres Takfiri soutenus par Ankara ont été tués dans la province syrienne d'Idlib. Des dizaines de membres Takfiri soutenus par Ankara ont été tués dans la province syrienne d'Idlib. Des avions de combat russes ont lancé une série de frappes aériennes contre les positions de groupes terroristes opérant dans la région. L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) a déclaré que 78 membres du groupe terroriste Faylaq al-Sham (Légion Sham) ont été tués lundi alors que des avions de combat russes ciblaient leur camp d'entraînement dans la région de Jabal Duwayli, dans la province. La même source a ajouté que plus de 90 autres personnes avaient été blessées dans les frappes aériennes, notant que le nombre de morts devrait augmenter car certains des blessés seraient dans un état critique et de nombreux militants seraient apparemment enterrés sous les décombres. Lundi également, les forces militaires turques et leurs alliés ont lancé des barrages d'obus de mortier sur des quartiers résidentiels de la province de Raqqa, au nord de la Syrie. Des sources locales, s'exprimant sous couvert d'anonymat, ont déclaré à l'agence de presse officielle syrienne SANA que les troupes turques et leurs mandataires avaient visé des bâtiments dans le village de Qaz'ali, à l'ouest de la ville de Tal Abyad, causant des dégâts matériels. L'incident est intervenu un jour après que les forces turques et leurs alliés ont bombardé les villages d'alNuwaihat et de Qabir Khadrawi dans le district d'Abu Rasin, dans la province syrienne de Hasakah, au nord-est de la Syrie. Aucune information sur d'éventuelles victimes ou l'ampleur des dégâts n'a été disponible dans l'immédiat. Ankara apporte son soutien aux militants opérant pour renverser le gouvernement de Damas depuis début 2011. Plus de 2.000 personnes détenues par des terroristes Par ailleurs, le Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie a rapporté que des terroristes retiennent plus de 2.000 citoyens syriens -dont des journalistes et des médecins- dans la zone de désescalade d'Idlib. Il a aussi appelé la Turquie à entreprendre des mesures efficaces pour éliminer les groupes terroristes dans la zone. Quelque 2.100 personnes sont actuellement détenues par des membres de l'organisation terroriste Hayat Tahrir al-Cham dans la zone de désescalade d'Idlib, a fait savoir avant hier mardi le Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie. «Selon les données disponibles, à l'heure actuelle, les radicaux de l'organisation terroriste Hayat Tahrir alCham détiennent de force pas moins de 2.116 personnes, y compris des professionnels des médias, des médecins, des enseignants et des membres du clergé, dans des prisons et d'autres lieux de détention», a déclaré le chef adjoint du Centre, le contre-amiral Alexandre Grinkevitch lors du point de presse quotidien. Selon lui, des personnes habitant dans la zone de désescalade d'Idlib continuent à signaler auprès du Centre des arrestations et des enlèvements de militants publics et de civils s'opposant aux actions des groupes armés illégaux opérant dans la zone.