Donald Trump et Joe Biden Trump et Biden se disputent le vote Hispanique en Floride. Un état must-win où se sont jouées de précédentes présidentielles, et où pourrait se jouer la prochaine, le poids électoral des votants Cubano-américains étant connu depuis six décennies. Selon une enquête NBC News/Marist, M. Trump dispose d'une avance sur M. Biden chez les électeurs Hispaniques de Floride, obtenant 50% de soutien contre 46% pour M. Biden, rapporte The Wall Street Journal... Par Jamila Arif La Floride et le vote Cubain Trump séduit les Hispaniques du Sunshine State, un swing state essentiel à l'élection américaine, signale The Wall Street Journal. Lors d'une visite de campagne électorale en Floride au début du mois, Joe Biden a exprimé son inquiétude quant à «la communauté hispanique, qui est durement éprouvée par la pandémie Covid-19, bien plus que la communauté caucasienne». Il n'est guère facile de dire si l'ancien vice-président s'est engagé dans une piètre tentative de jouer la carte raciale ou s'il s'agit d'une ignorance pure et simple, ou peut-être les deux. En tout cas, cela explique pourquoi il n'a pas la cote au sein de la communauté Cubano-Américaine en Floride, relève le Journal. Près de six décennies, après l'échec de l'Invasion de la Baie des Cochons, les démocrates sont toujours peu en phase avec cette puissante cohorte politique. M. Trump a remporté la Floride en 2016 par un peu plus d'un point de pourcentage. Mais ce qui est nouveau, selon une enquête NBC News/Marist c'est que Donald Trump dispose d'une avance sur M. Biden chez les électeurs Hispaniques de Floride, obtenant 50% de soutien contre 46% pour M. Biden. Bien que l'approche dure du président américain envers le régime Cubain n'ait pas libéré l'île, elle semble toutefois être plus compatible avec les sensibilités des Cubano-Américains que la politique de l'apaisement raté de M. Obama. Apparemment, cela pourra être pris en considération lorsqu'ils se rendent aux urnes, conclut le WSJ. Amy Coney Barrett: Une nouvelle icône féministe Amy Coney Barrett Suite à sa nomination à la plus haute instance juridique du pays, ACB a été félicitée même par ses détracteurs. Et ce, pour sa trajectoire personnelle et professionnelle faisant d'elle une candidate de choix, souligne Politico. À 48 ans, elle s'apprête à façonner la cour pour une génération voire plusieurs. Sa confirmation pour siéger à la cour suprême devrait servir de catalyseur pour repenser le mouvement social le plus puissant depuis un demi-siècle: Le féminisme. Alors que le corps de l'icône féministe Ruth Bader Ginsburg reposait devant la Cour suprême, la nation a célébré à juste titre le plaidoyer juridique de RBG dans les années 1970, en faveur du droit à l'avortement et contre la discrimination sexuelle. Barrett quant à elle, incarne un nouveau type de féminisme, toujours fondé sur la lutte louable menée par Ginsburg contre la discrimination. Mais elle va plus loin en défendant un féminisme axé non seulement sur l'égalité des droits entre hommes et femmes, mais aussi sur leurs responsabilités communes, en particulier dans la vie familiale. Dans ce nouveau féminisme, l'égalité des sexes ne consiste point à imiter la capacité des hommes à se soustraire à une grossesse imprévue par l'avortement, mais plutôt à inciter les hommes à assumer leurs responsabilités dans le cadre d'une entente mutuelle fondée sur la réciprocité et l'altruisme, explique le média. La vie de Barrett intrigue les féministes car des mères de sept enfants qui deviennent juges fédérales ne courent pas les rues, encore moins à la Cour suprême. ACB est probablement seule dans ce set, note Politico. New-York – Vote de « défiance » à l'encontre du maire De Blasio Bill De Blasio À peine deux jours avant la réouverture des écoles de la ville de New-York pour accueillir des dizaines de milliers d'élèves du primaire, le syndicat représentant les directeurs d'écoles a appelé les responsables de l'éducation au niveau de l'Etat de New-York à intervenir et à prendre les rênes du maire Bill De Blasio, dont le plan ambitieux de rouvrir les écoles a fait face à une opposition farouche, rapporte The Washington Post. En effet, le Comité exécutif du Conseil des surveillants et administrateurs scolaires, qui représente plus de 6000 directeurs d'écoles et chefs d'établissements, a adopté dimanche, à l'unanimité un vote de « défiance » à l'encontre du maire De Blasio. Et ce, dans l'espoir d'attirer l'attention sur la grave pénurie d'enseignants à laquelle font face les écoles de la ville. Le WP précise par ailleurs que New-York est l'un des grands districts scolaires urbains qui ont décidé la réouverture des écoles pour les cours en présentiel. De Blasio a d'ailleurs soutenu agressivement ce plan, citant le taux d'infection remarquablement bas de la ville de New-York. Réactions des célébrités à la nomination de la juge ACB Debra Messing Alors que tous les regards ont été rivés sur la Cour suprême après le décès de Ruth Bader Ginsburg le 18 septembre à 87 ans, la nomination de la juge Amy Coney Barrett par Trump a suscité des réactions passionnées. Pendant que certaines célébrités américaines ont dénoncé le timing de la nomination à la plus haute juridiction américaine au beau milieu d'une élection présidentielle très disputée, d'autres se déchainent sur les médias sociaux pour dénoncer les positions anti-avortement de Barrett ainsi que celles relatives à la loi sur les soins abordables (The Affordable Care Act), lit-on sur le site de Fox News. « On ne peut être pro-vie et pro Amy Coney Barrett. #BlockBarrett« , a tweeté l'actrice Peri Gilpin juste après l'annonce de Trump. Quant à Debra Messing, elle a écrit «CECI EST UN COUP DE FORCE DE DERNIÈR RECOURS, qui met en péril : Le système sanitaire, l'autonomie corporelle des femmes, le droit de vote, la crise climatique...#Trump a dit qu'il ferait tout pour que sa nomination soit confirmée le plutôt possible pour qu'elle puisse valider le vote en sa faveur même si les résultats électoraux sont contestés « , martèle Gilpin. « 120 millions de personnes risquent d'être exclues de l'assurance maladie pendant la pandémie », déplore Alyssa Milano. Je dis juste. #NoSCOTUSVote #COVID ー 19. »