Le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire (CSPJ) déplore la déformation de données relatives à des procès en cours devant la justice et le lancement de campagnes médiatiques visant à véhiculer des données incorrectes ou tronquées auprès de l'opinion publique. Il dénonce également l'exploitation avec mauvaise foi de la confidentialité des enquêtes judiciaires en présentant des informations contraires à la vérité des dossiers devant la justice. En réaction à un communiqué d'Amnesty International sous le titre «Action urgente pour la libération du journaliste Omar Radi», le CSPJ indique que cela affecterait la réputation de la justice et affaiblirait la confiance en ses décisions. Il appelle donc Amnesty international à s'abstenir de s'ingérer dans ses décisions et ses verdicts. Le Conseil réaffirme, dans un communiqué, qu'il restera déterminé à s'acquitter de son devoir constitutionnel consistant à protéger l'indépendance de la justice et la préserver contre toute ingérence dans ses décisions.