Eleveurs et institutionnels font le point sur l'Aid Al Adha exceptionnel de cette année. De grandes questions se posent sur l'Aïd El Kébir de cette année qui s'annonce compliqué à cause de la Covid-19, en plus de la sécheresse. Mais pas seulement.
C'est une fête du sacrifice pas comme les autres que s'apprêtent à célébrer les Marocains cette année. Pas tous puisque certains, et ils sont de plus en plus nombreux, choisissent de faire autre chose le jour de l'Aïd que d'égorger un mouton. C'est là justement la principale inquiétude des éleveurs. Ils craignent que les boudeurs de la « fête du mouton » soient trop nombreux cette année. Autres sources d'inquiétudes: la crise ambiante induite par le coronavirus, la sécheresse qui risque d'impacter le prix vers la hausse et la rumeur sur l'annulation pure et simple de cette célébration religieuse. Si la rumeur est d'ores et déjà cassée par le ministère de l'Agriculture, les autres hypothèses risquent de se confirmer. Mais éleveurs et institutionnels gardent bon espoir de voir l'Aid El Kébir bien se passer, malgré tout. Reportage vidéo de Jawad Etahiri et Ismaïl Kahlaoui