Des citoyens marocains appellent au boycott du Festival de Jazz au Chellah à Rabat, pour l'abattage présumé de chats et chiens. Le site historique de Rabat, Chellah accueille chaque année, le Festival de Jazz, toutefois cette 23è édition connaît une controverse impliquant l'assassinat de chiens et de chats errants à Chellah. Certains ont prétendu que les organisateurs du festival avaient ordonné la mise à mort de chats et de chiens pour «nettoyer» la zone des animaux atteints de rage avant le festival prévu du 12 au 16 septembre 2018. En réponse, les administrateurs de la page Facebook officielle du festival ont posté une photo d'un chat assis à l'entrée de la nécropole, à côté de la légende: «Les chats du Chellah ont été les premiers à assister au premier spectacle de la 23ème édition du festival ». De plus, les administrateurs ont nié les allégations, les qualifiant de «fausses nouvelles». Nadia Dupuis, chargée de la Presse et de l'Information de la délégation de l'Union Européenne souligne qu' « aucun chat n'a été tué et qu'il suffirait d'être sur place pour le remarquer ». Quant aux associations pour animaux, notamment l'ADAN (Association de Défense des Animaux et de la Nature) basé à Rabat confirme qu'aucun animal n'a été tué. Ahmed Tazi, président de l'association ADAN, relève que depuis « un an le meurtre de chats est interdit ». D'ailleurs, quant au festival, ils ont été contactés par les autorités locales afin de recevoir 5 chiens qui étaient sur le territoire du Chellah et confirment la déportation d'un nombre de chats du Chellah vers d'autres sites. Il ajoute aussi, qu'il y a un « progrès cette année » mais qu'il serait « favorable » de garder les animaux dans leur site naturel.