Suite à l'exclusion d'Asmae Lamrabet de la présidence du Centre de recherche sur les femmes en Islam, la Rabita Mohammadia des ulemas, le Mouvement DAMIR a rendu public un communiqué où il dénonce et met en garde conte l'hégémonie de la tendance radicale dans les institutions marocaines. Dans un communiqué Asmae Lamrabet a déclaré qu'elle a toujours « prôné une lecture progressiste, réformiste et dépolitisée pour opérer une nouvelle approche de la question des femmes dans l'Islam » , ce qu'apparemment les gardiens du temple ne veulent pas attendre. Pour elle, l'islam ne doit être « ni une barrière ni un obstacle pour l'émancipation dans la justice et l'égalité en droits » . Le Mouvement DAMIR dénonce par la même occasion, les atteintes à la liberté d'expression citant l'interdiction de l'ouvrage «Sahih Al Boukhari, fin d'une légende» . Ce livre de Rachid Aylal, a été interdit samedi 14 octobre, à Marrakech. Selon l'écrivain, le maire PJDiste de la ville serait à l'origine de cette interdiction. Pour DAMIR le Maroc a besoin de ulemas éclairés qui tiendraient compte de la constitution marocaine ainsi que des conventions internationales signées par le pays.