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Nouvelle ère : “Ou on est patriote ou on est traître”
Publié dans L'observateur du Maroc le 14 - 01 - 2010


“Ou le citoyen est marocain, ou il ne l'est pas. Fini le temps du double jeu et de la dérobade. L'heure est à la clarté et au devoir assumé. Ou on est patriote ou on est traître. Il n'y a pas de juste milieu entre le patriotisme et la trahison. On ne peut jouir des droits de la citoyenneté, et les renier à la fois en complotant avec les ennemis de la patrie”. Le discours royal à l’occasion du 34e anniversaire de la Marche verte était un immense tournant dans la vie du pays en général et de l’affaire du Sahara en particulier. Le ton a surpris et il y a de quoi. Le Maroc entame une nouvelle étape, celle de la clarté et du règne de la règle de droit. Si les pouvoirs publics sont incités à agir contre la trahison, le roi n’en a pas moins précisé que cela doit se faire dans le respect de la loi. Une mise en garde afin qu’il n’y ait pas de dérapages. Seule la Justice est habilitée à juger et à sanctionner. Le discours a porté un réel changement dans le traitement de l’affaire du Sahara. Un changement qui a irrité l’Algérie voisine qui télécommande Mohamed Abdelaziz, le chef du polisario. Cela explique aussi les manœuvres qui allaient suivre. Ainsi avons-nous eu droit à une fausse grève de la faim que la machine médiatique espagnole a transformée en victoire du bien (les séparatistes) sur le mal (le Maroc). L’Espagne qui colonisait le Sahara est devenue aujourd’hui le défenseur des droits des Sahraouis pour lesquels elle n’a pas construit le moindre hôpital durant toutes ses années d’administration. L’Algérie de son côté a beaucoup investi à fonds perdus et «espérait» la mort d’Aminatou Haidar afin de contrarier davantage le Maroc. Même les Marocains ne pouvaient espérer un tel dénouement. Après tout, Aminatou Haidar est une des leurs. La violence du discours a été ressentie comme une ferme détermination par le polisario qui n’en finit pas d’attendre la solution algérienne. Il se rend compte petit à petit que l’Algérie ne veut pas de solution et que le conflit la sert mieux. Le polisario n’est qu’une carte. C’est ce qu’ont confirmé les dirigeants du polisario qui ont regagné le pays. La fermeté royale d’une part et les tergiversations algériennes de l’autre ont fini par donner au polisario le sentiment qu’il tourne en rond. «En toute responsabilité, Nous affirmons qu'il n'y a plus de place pour l'ambiguïté et la duplicité», a souligné le souverain. Si le polisario comptait encore sur ce qu’on appelle le «polisario de l’intérieur», il peut changer d’angle. Les Sahraouis prennent d’ailleurs conscience que vivre au sein d’une république dirigée par ceux-là mêmes qui détournent les aides de la communauté internationale et qui font de l’utopique république arabe sahraouie leur fonds de commerce, n’offre vraiment pas de perspectives valables. S’ils comptent par ailleurs sur l’Algérie pour les aider, c’est leur droit. Mais ils savent que l’Algérie abandonnera le polisario dès qu’une opportunité apparaîtra.

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