Trois chiffres pour une désormais légende : 55, 2396 et 200. Le premier correspond à lâge de lélu, le deuxième indique sa position en tant quétoilé et le troisième renvoie au nombre de badauds présents lors de son intronisation vendredi dernier sur le boulevard le plus célèbre dHollywood. James Cameron a été célébré le jour de la sortie de sa dernière superproduction, «Avatar», un machin travaillé pendant douze ans et utilisant une technologie mise pour la première fois au service dun détraqué du dernier cri. Le Canadien est le nouvel immortel du Walk of Fame. Le réalisateur a simplement lâché à cette occasion : «Cest assez génial. Lemplacement est particulièrement cool, juste en face de lEgyptian Theater, à côté de létoile de Sylvester Stallone avec lequel jai écrit Rambo II. Nous sommes à nouveau réunis, apparemment pour léternité». James Cameron était lourdement accompagné lors de la cérémonie : Arnold Schwarzenegger, héros des deux premiers «Terminator» que Cameron réalise en 1984 et 1991, et Sigourney Weaver quil dirige dans lincroyable «Alien» et lactuel «Avatar» au budget jamais égalé de 340 millions deuros. Cette consécration intervient quatre jours après la sélection - à quatre titres différents - de son nouvel opus. Son film le plus marquant restera pourtant «Titanic». Avec un budget de plus de 200 millions de dollars, il dépasse le prix quavait coûté la fabrication du paquebot. 20th Century Fox et Paramount, co-producteurs du film, risquaient leur avenir en sengageant avec Cameron, mais «Titanic» rapporte pas moins de 1,8 milliard de dollars. Sans compter ses onze oscars. Il était logiquement temps que ce surdoué du 7e art sinstalle sur le Walk of Fame.