Financé à hauteur de 413,22 millions de dollars, ce projet, approuvé en octobre 2024, vise à renforcer les infrastructures agricoles et de transport entre le Rwanda et le Burundi. Il prévoit la construction de 215,3 kilomètres de routes asphaltées, la réalisation d'études pour 406 kilomètres supplémentaires et la conduite de trois études sur le transport maritime afin de faciliter les échanges transfrontaliers. Le projet est financé par la Banque africaine de développement (BAD), le gouvernement rwandais, l'Agence japonaise de coopération internationale (JICA) et le Fonds international de développement agricole (FIDA). Il vise à améliorer la connectivité régionale et urbaine tout en stimulant l'économie locale. Pour Aïssa Touré, responsable pays de la BAD, ce projet permettra «non seulement d'améliorer l'efficacité et la connectivité des transports, mais aussi de contribuer à la croissance économique et à la création d'emplois». L'objectif de développement du projet BRIDEP est de favoriser l'intégration régionale en améliorant la production agricole, les liaisons de transport transfrontalières et la facilitation des échanges. Le projet vise à augmenter la productivité et la production des chaînes de valeur agricoles prioritaires (maïs, riz, porc et volaille), en appliquant à plus grande échelle des technologies agricoles climato-intelligentes). Il s'agira aussi de promouvoir l'agro-industrialisation et la création d'emplois dans les chaînes de valeur ciblées, de combler les chaînons manquants et les liaisons du dernier kilomètre, favorisant ainsi l'intégration régionale et le commerce, et de réduire les coûts de déplacement et renforcer la sécurité routière, rapporte la BAD sur son site. Il devrait générer environ 400 emplois temporaires, dont 30% réservés aux femmes.