Les autorités burkinabè ont estimé que « l'organisation s'est éloignée de ses objectifs de promotion de la coopération culturelle et technique, pour se muer malheureusement en un partial instrument de manipulation politique », rapporte l'agence de presse officielle du Burkina Faso, précisant que les autorités burkinabè ont déclaré que « le Burkina Faso ne saurait poursuivre sa coopération avec une institution qui ne répond plus à ses attentes légitimes en termes de justice, d'égalité et d'équité ». Le Mali pour sa part, a décidé de se retirer de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF), a annoncé, le ministère malien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale. « Le Mali ne peut demeurer membre d'une organisation aux agissements incompatibles avec les principes constitutionnels qui guident l'action publique au Mali et qui sont fondés sur la souveraineté de l'Etat, les choix souverains du peuple et la défense de ses intérêts », souligne le communiqué. L'OIF s'est livrée à une « application sélective des sanctions » prises contre le Mali ainsi que « le mépris » de sa « souveraineté » depuis le début de la transition, suite au putsch du 18 août 2020, a ajouté la même source, soulignant que le Mali, en tant que membre fondateur de l'Agence de coopération culturelle et technique (ACCT) devenue OIF, a « contribué, de manière significative, à la construction et au renforcement » de l'organisation francophone.