À l'issue de la cérémonie de signature de cet accord, présidée par le Roi Mohammed VI et le président français Emmanuel Macron, Henri Poupart-Lafarge, directeur général d'Alstom, a insisté sur le rôle stratégique du Maroc, qualifié de "véritable base industrielle" pour le groupe. Pour sa part, Mohamed Rabie Khlie, directeur général de l'ONCF, a relevé l'ampleur de la modernisation du réseau ferroviaire national, notamment la révision complète des lignes et l'acquisition de nouveaux rails pour renouveler la flotte actuelle. Le contrat avec Alstom comprend l'achat de 12 rames automotrices, avec 6 autres en option. Mohamed Rabie Khlie a mis en avant la compétitivité de l'offre d'Alstom, particulièrement avantageuse en matière de maintenance et de soutien logistique. Un plan de modernisation ferroviaire ambitieux Ce partenariat avec Alstom s'inscrit dans un plan global d'investissements visant à transformer le transport ferroviaire marocain, avec des projets d'acquisition de 40 rames intervilles, 60 trains navettes rapides et 50 métropolitains. La supervision des travaux de la LGV implique par ailleurs des bureaux d'études marocains et français, et la société Vossloh Cogifer pour la fourniture des équipements de voie.
