Cette feuille de route servira de cadre politique et normatif pour concrétiser les bénéfices de la circularité, avec pour objectif d'accroître, d'ici 2035, sa contribution à la transformation économique, la création d'emplois et à la restauration des systèmes naturels. Elle vise à relever plusieurs défis, tels que les politiques publiques inadéquates et les instruments juridiques inadéquats, tout en mobilisant le secteur privé et tous les acteurs pertinents pour soutenir la circularité dans des secteurs clés à forte valeur ajoutée. «La feuille de route pour l'économie circulaire est un instrument pour intégrer l'économie circulaire dans le développement national. A cet égard, la Feuille de route pour l'économie circulaire constitue un cadre nécessaire permettant à notre pays de réaliser ses priorités en matière de développement tout en restant en ligne avec ses objectifs en matière de développement durable et de changement climatique » a souligné Paul Tasong, ministre délégué auprès du ministre de l'Economie, de la Planification et de l'Aménagement du territoire, lors de son allocution. L'économie circulaire favorise l'intégration de 25 % d'énergies renouvelables dans le mix énergétique d'ici 2035, en réponse aux impacts climatiques touchant 40 % des ménages vulnérables, et soutient la réduction de 35 % des émissions de gaz à effet de serre d'ici 2030, conformément à sa Contribution nationale déterminée. Ainsi, avec le soutien financier de la Banque africaine de développement, à travers la Facilité africaine pour l'économie circulaire (ACEF), et en collaboration avec l'Alliance africaine pour l'économie circulaire (ACEA), le Cameroun franchit une étape clé vers la transition.