À 2600 mètres d'altitude, Oukaïmeden dévoile en automne un visage paisible et solidaire. Suite au séisme, touristes et locaux participent à la restauration des sentiers et systèmes d'irrigation, profitant de l'air vivifiant des randonnées. Nichée à 2600 mètres d'altitude dans le Haut-Atlas, la station d'Oukaïmeden révèle en automne une facette méconnue de sa personnalité et ce, bon an, mal an. Loin de l'effervescence des sports d'hiver, cette période offre une parenthèse unique de sérénité et d'engagement solidaire. Le séisme récent qui a cahoté et ébranlé la région a paradoxalement renforcé les liens entre visiteurs et populations locales. Les gîtes traditionnels, tenus par des familles oukaïmedeniennes, proposent désormais des séjours participatifs où les touristes, et même certains habitants, contribuent à la réhabilitation des sentiers de randonnée et des systèmes d'irrigation ancestraux. L'air vif des hauteurs, particulièrement tonifiant en cette saison, favorise une oxygénation optimale de l'organisme. Quant aux randonnées vers le Jbel Oukaïmeden culminant à 3268 mètres, elles permettent de maintenir une forme physique excellente tout en contemplant des panoramas spectaculaires sur les vallées environnantes. La gastronomie locale, riche en produits de saison, accompagne idéalement l'effort physique. Les tajines aux coings et aux figues, les soupes réconfortantes aux légumes de montagne, constituent une introduction savoureuse à la culture culinaire berbère. Le choix d'Oukaïmeden cet automne représente bien plus qu'un simple séjour touristique : c'est l'opportunité de conjuguer bien-être personnel et soutien à une communauté résiliente.