Poussée par ses donneurs d'ordre galonnés, la Fédération algérienne de football avait fait appel après un premier verdict rendu par la Confédération africaine de football (CAF) en faveur de la Renaissance de Berkane. L'instance africaine avait signifié aux Algériens que les maillots du club marocain n'ont rien d'illégal. C'est ce qu'elle vient de le reconfirmer après l'appel. Sa décision devient donc irrévocable. Depuis belle lurette, les maillots objet de la requête algérienne portent à l'avant le dessin de la carte géographique du Royaume dans son intégralité. Ce sont d'ailleurs ces mêmes maillots que mettent les Berkanis partout où ils jouent en Afrique dans des compétitions encadrées non seulement par la CAF, mais aussi par la FIFA. Il n'y a que le régime algérien qui s'en étonne. En saisissant les maillots de l'équipe marocaine après avoir bloqué son staff et ses joueurs longuement à leur arrivée, vendredi à l'aéroport d'Alger, les autorités algériennes se sont, encore une fois, tirés une balle dans le pied. Ils montrent au monde leur aveuglement politique à l'encontre du Maroc quitte à piétiner les règles les plus élémentaires du sport. Ils croyaient avoir une carte à jouer, mais là encore, ils se sont trompés. Ce nouveau match politique, perdu, est révélateur. Il a notamment montré au monde entier que les civils algériens sont contraints de subir le diktat de leurs dirigeants politiques du moment. La preuve, des dirigeants de l'Union Sportive d'Alger (USMA) avaient reçu par des bouquets de fleurs la délégation sportive marocaine, avant que les contrôleurs portuaires aient reçu l'ordre d'«attquer». Les Marocains, compréhensifs, plaignent leurs frères citoyens algériens qui ne jouent pas le dangereux jeu dicté par leurs généraux.