Dans des déclarations à la presse, ils ont estimé que cet accord est "historique et constitue une avancée importante" eu égard aux acquis qu'il prévoit au profit des enseignants, notamment l'augmentation des salaires et le règlement de certains dossiers catégoriels. A cette occasion, le vice-Secrétaire national de la Fédération nationale de l'enseignement, affiliée à l'Union Marocaine du Travail, Mohamed Khafifi, a qualifié d'"historique" l'accord signé ce dimanche après quatre réunions intenses", se félicitant de l'esprit de responsabilité et de citoyenneté ayant marqué ces réunions, en vue de répondre aux attentes des enseignants et assurer le retour en classe des élèves. Ainsi, il a été convenu, a-t-il souligné, "d'améliorer le salaire des femmes et des hommes oeuvrant dans ce secteur, à travers une augmentation directe de 1.500 dirhams sur deux ans, à compter du 1er janvier 2024, la deuxième tranche étant prévue à partir du 1er janvier 2025", ajoutant que l'accord, qui a également concerné un certain nombre de dossiers catégoriels, prévoit une indemnité pour les enseignants du secondaire qualifiant (500 dirhams), et pour les assistants administratifs et techniques (dirhams), en plus de 1.000 dirhams pour les personnes hors échelle classées à l'échelon 5, et une indemnité pour la catégorie des administrateurs pédagogiques (500 dirhams). Pour sa part, le secrétaire général de la Fédération libre de l'enseignement, affiliée à l'Union Générale des Travailleurs du Maroc, Youssef Allakouch, a salué l'interaction positive du gouvernement avec les revendications de la famille de l'éducation, notamment dans le volet financier, précisant que l'accord a porté sur 13 points fondamentaux. D'autres catégories bénéficieront de cet accord à travers les dossiers catégoriels, a-t-il poursuivi, faisant état notamment de dossiers ayant une portée financière portant sur des questions de gestion, et d'autres indemnisations forfaitaires et complémentaires. Il a, à cet égard, indiqué que la réunion prévue jeudi prochain avec le ministère de l'éducation nationale, du préscolaire et des sports sera consacrée à l'examen de certains points, dont les missions, les heures de travail ainsi que d'autres questions concernant le parcours professionnel et ce, avec l'objectif de trouver des solutions appropriées. Pour sa part, le Secrétaire général du Syndicat National de l'enseignement relevant de la Confédération démocratique du travail, Younes Firachine, a mis en avant la protée du procès-verbal de l'accord signé avec le gouvernement et portant sur la révision et l'amendement de toutes les dispositions contenues dans le statut général, tout particulièrement le volet financier qui porte sur les acquis des enseignants sur le plan de l'augmentation des salaires, outre certains dossiers catégoriels. ''Cet accord est une avancée importante en attendant le deuxième round du dialogue qui aura lieu avec la commission ministérielle au sujet des autres dispositions du statut général et qui devrait se dérouler dans un climat positif'', a-t-il affirmé, avant d'ajouter que ''l'activité scolaire doit à présent reprendre dans les écoles publiques et ainsi permettre aux élèves de bénéficier de leur droit de poursuivre leur scolarité, et ce, dans l'attente de l'entame du deuxième round prévue à partir de la semaine prochaine''. De son côté, le Secrétaire général du syndicat nationale de l'enseignement, Abdessadek Rghioui, a souligné que ''cet accord qui est le couronnement d'une série de rounds de négociations avec la délégation gouvernementale, a permis d'aplanir toutes les difficultés, surtout sur le plan de la réponse aux revendications récurrentes des enseignants concernant l'amélioration de leur revenu'', assurant que ''tous les dossiers et toutes les questions en suspens depuis plus de 10 années ont été résolus''. Il a fait, à ce propos, état de la conclusion d'un ''accord historique'' sur une augmentation de salaire de l'ordre de 1.500 dirhams dans le secteur de l'éducation, insistant sur ''la volonté de poursuivre le dialogue sur l'amélioration ainsi que l'amendement des dispositions du statut général à partir de jeudi prochain. Avec MAP