Dans cette guerre où des enfants innocents sont tués, le véritable vainqueur est Khamenei, et non Israël, sans aucun doute. Chaque crime de guerre, peu importe le côté responsable, sert les intérêts de Khamenei, lui permettant d'éviter des pertes significatives, de galvaniser ses troupes et d'attiser la haine dans la région. Le mollah Hamid Rassaei, un responsable du régime, a même déclaré que la mort de 50 000 personnes à Gaza servirait les intérêts des mollahs. Plus Israël s'engage dans ce conflit, plus il s'approche de la perte. Même si le Hamas était éradiqué, la véritable source du terrorisme se situe à Téhéran, qui alimente la guerre et la terreur depuis quarante ans. Tel un Dracula, le régime se nourrit du sang des enfants de Gaza, mais aussi de celui de dizaines de milliers d'enfants iraniens envoyés dans les champs de mines pendant la guerre Iran-Irak. Sous le règne des Mollahs, le terrorisme et la guerre ont été institutionnalisés, notamment avec la création de la Force Qods pour diriger les milices dans la région. Incitation à l'Antisémitisme et à la Radicalisation Islamique Cette guerre marque un tournant, ouvrant deux voies : celle de la paix et celle de la guerre. La voie de la paix implique la reconnaissance mutuelle de deux Etats d'Israël et de la Palestine, conformément à la résolution 222 de l'ONU. La voie de la guerre, en revanche, consisterait à étendre le conflit à d'autres nations et à provoquer davantage de morts. L'éradication du Hamas pourrait être envisageable, mais la poursuite du conflit ne ferait qu'engendrer des factions encore plus radicales, soutenues par le monstre du terrorisme à Téhéran. Le problème de fond demeure, alimentant l'antisémitisme, notamment dans les pays occidentaux. Le régime des mollahs redoute une escalade du conflit et préfère éviter l'implication du Hezbollah pour ne pas en étendre la portée. Toutefois, il encourage la continuation de l'hostilité entre Israël et le Hamas, sans souhaiter un conflit de grande ampleur. Khamenei est résolu à maintenir ces tensions. Son objectif est de promouvoir l'hostilité entre le monde islamique et l'Occident. Dans son premier discours après le début de la guerre, Khamenei a proclamé que « le monde islamique dans son ensemble a le devoir de soutenir les Palestiniens et, si Dieu le veut, ils le feront ». Transformer le conflit dans la région Il cherche à transformer le conflit principal entre le peuple iranien et son régime en une guerre entre les musulmans et Israël, détournant l'attention du renversement de son propre régime. La destruction d'Israël n'est qu'un prétexte pour fomenter la guerre et rassembler des forces radicales dans la région. Khamenei n'a jamais eu l'intention de déclarer la guerre à l'Amérique ou de s'opposer frontalement à Israël, car cela entraînerait sa perte et la chute de son gouvernement. En Iran, les mollahs n'ont pas réussi à mobiliser le peuple pour manifester contre Israël. La population, accablée par quarante ans de guerre et de terrorisme, supporte le poids de la faim et de la pauvreté affectant deux tiers des Iraniens. Elle sait que cette guerre ne profite qu'à Khamenei et refuse de se laisser manipuler par les mollahs. Dans son point le plus faible Contrairement aux apparences, le régime des mollahs s'accroche désespérément à ce conflit alors qu'il est à son point le plus faible. Il ne pouvait même pas tolérer un haut responsable politique Occidental, Alejo Vidal Quadras, qui soutenait les aspirations du peuple iranien pour la liberté et la justice et l'attaque. La dictatrice religieuse, comme les autres dictateurs, a récemment évincé certains de ses députés, réduisant encore le cercle des initiés. Plus de 600 exécutions depuis le 1er janvier 2023 montrent clairement la faiblesse du régime. Le régime est assiégé par une révolte qu'il sait sans issue. Les facteurs économiques et sociaux ayant provoqué cette révolte demeurent. Pour s'en échapper, Khamenei a affirmé, selon un rapport interne divulgué le 8 novembre 2022, qu'il fallait créer une crise hors des frontières et punir les pays arabes de la région, notamment l'Arabie Saoudite, qui ont adopté une politique de modération sur la base des accords d'Abraham. À l'intérieur, la répression s'intensifie. Au Moyen-Orient, il n'y a qu'une seule guerre réelle, celle entre le régime iranien et son peuple. Il s'agit d'une lutte pour libérer le pays de l'emprise des envahisseurs fascistes religieux et instaurer la paix dans la région.