La décision a été prise lors d'une réunion rassemblant les commandants en chef et les chefs d'état-major, a indiqué le Comité pour la transition et la restauration des institutions. Plus tôt dans la journée, des militaires ont placé le président gabonais, Ali Bongo, réélu pour un 3ème mandat, en «résidence surveillée» et ont proclamé la dissolution des institutions, la fin du régime ainsi que la fermeture des frontières. Les militaires qui avaient rétabli l'accès à internet dans la matinée, ont toutefois maintenu le couvre-feu en vigueur depuis samedi, désormais effectif de 18h00 à 6h00.