Une réunion d'urgence des responsables de Royal Air Maroc se tient actuellement pour discuter du sort des vols reliant l'aéroport international Mohammed V à l'aéroport de Libreville, la capitale du Gabon, des suites de la situation en cours après les présidentielles. Cette réunion d'urgence, supervisée par une cellule de la société intervient après le coup de force militaire qui a secoué le Gabon ce matin, a indiqué une source proche à Hespress. Des membres de l'armée gabonaise ont annoncé sur la chaîne de télévision Gabon 24 dont le siège se trouve à la présidence, l'annulation des résultats des élections et la dissolution de « toutes les institutions de la République » et « la fin du régime » actuel. Les militaires ont également annoncé la fermeture des frontières du Gabon, fermant ainsi le pays de toutes parts « jusqu'à nouvel ordre ». Alors qu'un vol prévu de Royal Air Maroc de Casablanca à Libreville est prévu ce soir, il pourrait être annulé, compte tenu de la fermeture des frontières terrestres par les dirigeants du coup d'État militaire, qui pourrait être suivie d'une fermeture de l'espace aérien, a indiqué la même source. Et d'ajouter que 4 vols sont organisés par semaine reliant Casablanca et la capitale gabonaise et pourraient être suspendus temporairement en attendant le retour à la stabilité du pays après ce « coup d'Etat » militaire. Dans un communiqué lu à la télévision d'Etat par les militaires issus de ce qu'ils ont appelé le « Comité de Transition et de Restauration des Institutions (CTRI) », le président Ali Bongo serait « gardé en résidence surveillée, entouré de sa famille et de ses médecins » et l'un de ses fils arrêté pour « haute trahison ».