Le président du Gabon Ali Bongo Ondimba a été placé en résidence surveillée par des militaires qui l'ont destitué à l'issue d'un coup d'Etat, ce mercredi 30 août. Dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, il appelle «tous» ses «amis» à «faire du bruit», assurant être dans sa «résidence». Des militaires ont proclamé la destitution du président Ali Bongo Ondimba après avoir pris le contrôle de la télévision publique, ce mercredi matin pour « mettre fin au régime en place », peu de temps après l'annonce de la réélection d'Ali Bongo, rapporte BFMTV. Lire aussi | Afrique. Extension de la fièvre des coups d'Etat Selon la même source, les événements se sont rapidement enchaînés. Après le coup d'Etat qui a suivi l'annonce des résultats de l'élection présidentielle au Gabon et la réélection d'Ali Bongo, le président a été placé en résidence surveillée, ont déclaré les militaires putschistes à la télévision d'Etat. « Le président Ali Bongo est actuellement retenu en résidence surveillée, entouré de sa famille et de ses médecins », a été annoncé dans un communiqué diffusé à la télévision d'Etat par les membres du Comité de Transition et de Restauration des Institutions (CTRI). Les insurgés ont également fait savoir qu'un des fils du président avait été arrêté pour « haute trahison ».