Organisé par le ministère de l'Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et forêts, ce congrès constitue une plateforme pour le partage des connaissances, l'établissement de partenariats internationaux, la promotion de solutions technico-économiques durables pour la préservation et la gestion des oasis et du palmier dattier. Cet événement s'assigne aussi pour objectif de renforcer l'échange autour des opportunités et potentialités de développement agricole intégré, en mettant l'accent sur la filière du palmier dattier et les défis associés. Ce congrès international, dont la cérémonie d'ouverture a été présidée par le ministre de l'Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et forêts, Mohammed Sadiki, vise le développement d'une approche d'ouverture et d'échange d'expériences entre toutes les parties concernées par les espaces oasiens de divers pays. Intervenant à l'ouverture de cette rencontre, M. Sadiki a mis l'accent sur l'importance accordée par SM le Roi Mohammed VI, à la préservation du patrimoine naturel et culturel, saluant dans ce sens les "efforts indéniables" déployés par le Royaume dans le domaine de la recherche scientifique et technique. "Ces effort méritent d'être poursuivis et renforcés pour aboutir à des dispositifs de protection et des solutions adéquates pour surmonter les contraintes auxquelles sont confrontées les oasis", a souligné le ministre. Il a souligné, à cet égard, que les oasis font aujourd'hui face à des défis sans précédent qui menacent presque leur existence, expliquant que cette situation inédite est due aux déséquilibres liés aux changements climatiques, mais aussi à des facteurs économiques et sociaux. Des options de gestion intégrée et durable des espaces oasiens Pour relever ce défi, le ministre a insisté sur la coopération et l'implication de tous les acteurs pour mener une réflexion approfondie, multi-institutionnelle et multisectorielle et proposer des options de gestion intégrée et durable des espaces oasiens afin de préserver ces écosystèmes uniques et contribuer au développement durable de ces écosystèmes. Par ailleurs, le ministre a rappelé que les oasis au Maroc couvrent environ 60.000 hectares et sont considérées comme une source de richesse biologique diversifiée, suscitant l'optimisme et contribuant à la concrétisation du futur concept de développement durable global. Plusieurs sujets seront traités au cours de ce congrès de deux jours, notamment l'état des lieux des oasis à l'échelle nationale et internationale, la gestion de l'eau et des sols, la préservation de la biodiversité, la valorisation et la socio-économie, l'intégration de la dimension environnementale et genre ainsi que la gouvernance et le développement territorial. Les oasis traditionnelles d'Afrique du Nord et du Moyen Orient, principalement dominées par les palmeraies, sont reconnues pour leur précocité de production et leur biodiversité exceptionnelle, tant végétale qu'animale. Les cultures associées telles que des espèces arboricoles, céréalières, maraîchères, fourragères et médicinales renferment également une richesse biologique appréciable. De même, les oasis sont le berceau d'espèces animales diverses.