Selon Isa Ali Ibrahim Pantami, ministre des Communications et de l'Economie numérique, cette décision du gouvernement repose notamment sur trois arguments phares. Il s'agit de la surtaxe du sous-secteur des télécommunications dont les acteurs paient jusqu'à 41 différentes catégories d'impôts, de taxes et de redevances, la contribution majeure et croissante du sous-secteur à l'économie nigérianeet le maintien des tarifs malgré l'augmentation des coûts d'exploitation, indique l'agence ecofin. Pour le 3ème trimestre 2022, le secteur des TIC a contribué à hauteur de 15,35 % au PIB brut du Nigeria, selon le Bureau national des statistiques (NBS).