Selon l'indice de confiance des jeunes 2022 envers les institutions souveraines (non élues), l'institution de l'armée arrive en tête avec un taux de confiance de 75%, contre 17% de taux de méfiance. L'Institution de la Sûreté nationale suit avec un taux de confiance positif de 72 % et un taux négatif de 27 %. La Gendarmerie Royale et la magistrature arrivent en 3e position, avec un taux de confiance de 61%. Le ministère de l'Intérieur est dernier, avec un taux de confiance de 51%, et 39% d'avis négatifs. Pour ce qui est des institutions élues, les associations de la société civile se démarquent avec un indice de confiance positif de 64% contre 30% de méfiance. Les médias marocains arrivent deuxièmes avec un taux de confiance positif de 42% contre 53% de méfiance. Suit en 3e position la région Tanger-Tétouan-Al-Hoceima avec un taux de confiance positif de 41% contre 45% de méfiance. Les groupes locaux suivent avec un taux de confiance positif de 40, contre 54% de méfiance. L'éducation publique est en 5e position avec un taux de confiance positif de 33%, contre un manque de confiance qui a culmine à 66%. En sixième rang, la santé publique avec une confiance positive de 23% contre 76%, puis le Parlement au septième rang avec 21% de confiance contre 71% et en huitième place. Le gouvernement en fonction est avant-dernier avec un taux de confiance de 16%, contre 80%. Les partis politiques ferment la marche avec 15% d'avis favorables contre 80% de méfiants. La famille d'abord L'étude a concerné également les structures sociales. La jeunesse marocaine a montré qu'il fait toujours confiance, à 96%, à l'institution de la famille nucléaire contre 3% de méfiants. La famille élargie arrive en deuxième position avec une confiance positive de 65% contre 33% d'avis négatifs. Les amis suivent dans ce classement avec une confiance positive de 62% contre un taux de méfiance de 36%. Les voisins sont derniers avec un indice de confiance positif de 41% et un taux négatif de 56%. Echantillonnage L'étude a été menée au cours de la période comprise entre le 15 octobre 2022 et le 31 janvier 2023 dans la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima. L'échantillon comprenait des jeunes âgés de 18 à 25 ans. Quantitativement, 400 jeunes hommes et femmes, répartis entre 53 % d'hommes et 47 % de femmes, ont répondu aux questionnaires. En outre, des entretiens individuels ont été menés auprès de 20 jeunes hommes et femmes, et 5 focus groupes ont été organisés. L'étude a pris en compte l'approche genre en prenant en compte les différences entre hommes et femmes dans tous les aspects de la recherche, ciblant 53% d'hommes et 47% de femmes.