Affaire Adnane, appel à la vaccination contre la grippe, les jeunes plébiscitent la DGSN… voici les principaux titres développés par la presse nationale de ce mardi: L'Economiste Sans étudiants étrangers, des écoles en crise. Sur les dix dernières années, les écoles et universités privées ont plus que doublé leurs effectifs étrangers. De 3.289 étudiants en 2010, dont une majorité d'origine subsaharienne, elles sont passées à 7.941 en 2019, soit 40% du total des effectifs étrangers au Maroc. Dans certaines écoles, la part des internationaux atteint les 45%. Pour elles, en cette période de pandémie, les temps sont bien durs. «Nous n'avons pas pu nous déplacer pour notre campagne annuelle de recrutement d'étudiants en Afrique subsaharienne cette année. L'augmentation du nombre d'infections au Maroc, pour sa part, renvoie une image négative et inquiète les parents», confie Wafaa Bouab Bennani, présidente de l'Estem, qui compte plus de 30% d'étudiants étrangers chaque année. «La situation est d'autant plus critique que le ministère nous demande de déposer la liste de nos étudiants étrangers d'ici le 30 septembre. Or, dans plusieurs pays subsahariens, les élèves viennent tout juste d'obtenir leurs résultats du bac, ou n'ont même pas encore passé la deuxième session, regrette la présidente de l'Estem. Akhbar Al Yaoum Vers le renforcement des prérogatives de l'Instance de lutte contre la corruption. La Commission de la justice et de législation à la Chambre des représentants entame ce mardi l'examen détaillé du projet de loi relatif à l'Instance de probité et de prévention et de lutte contre la corruption, que le ministre des Finances, Mohamed Benchaâboun, avait présenté, jeudi dernier, devant la même commission. Benchaâboun avait expliqué que ce projet de loi s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des prérogatives sont conférées par la constitution à cette institution, et ce en réaction à « l'accroissement du phénomène de la corruption et ses effets néfastes sur tous les domaines ». Ce texte de loi vient remplacer celui adopté en 2015 et qui, selon le ministre, est désormais dépassé. Et pour cause, les prérogatives dont jouissait l'Instance ne répondent pas aux normes de lutte contre la corruption telles stipulées par les conventions internationales et les différentes expériences dans ce domaine. Al Yaoum Al Maghribi Meurtre de Adnane Bouchouf: le suspect principal déféré devant le parquet général. Le service préfectoral de la police judiciaire de Tanger a déféré, lundi, devant le procureur général du Roi près la Cour d'appel le suspect principal dans un crime d'homicide volontaire sur mineur avec attentat à la pudeur, et ce après la fin de l'enquête préliminaire et l'écoulement du délai de la garde à vue. Le suspect, qui a été interpellé dans la nuit du vendredi, est poursuivi en état d'arrestation notamment pour crime d'homicide volontaire sur un mineur avec attentat à la pudeur. Les éléments du service préfectoral de la police judiciaire de Tanger avaient interpellé un individu âgé de 24 ans, employé dans la zone industrielle de la ville, soupçonné d'avoir commis le crime. La famille de l'enfant avait avisé les services de Sûreté de la disparition d'un mineur de 11 ans, lundi 7 septembre, avant que les recherches et investigations ne révèlent qu'il s'agit d'une disparition à caractère criminel. Al Ittihad Al Ichtiraki Médicaments/Covid-19: doit-on craindre le risque de pénurie? Au vu de la hausse ces derniers temps des cas de covid-19 et la ruée des citoyens vers les pharmacies pour acheter des médicaments utilisés dans le traitement de cette maladie, doit-on craindre une pénurie de ces médicaments ? Certains parlent de pénurie ou de rupture de stocks de produits comme la vitamine C. Pour les professionnels, il s'agit plutôt de perturbations de la chaîne logistique mondiale qui impactent les stocks de certains médicaments importés. A cet effet, la vice-présidente des laboratoires Pharma 5, Myriam Lahlou-Filali, a souligné qu'il s'agit d'une « fausse information », notant que le Maroc ne souffre pas de pénurie concernant les médicaments utilisés dans le traitement de la covid-19 fabriqués dans le Royaume. « Toute spéculation à ce sujet a des buts inavouables", a-t-elle insisté, citant pour exemple des médicaments comme l'Azithromycine, la chloroquine, le paracétamol et l'oméprazole qui sont fabriqués localement par plusieurs laboratoires nationaux et n'ont jamais fait défaut à l'arsenal thérapeutique. Elle a également fait remarquer que les produits importés finis ont connu et connaissent encore de grosses ruptures. Assahraa Al Maghribiya Les Pharmaciens appellent à autoriser la vaccination des citoyens contre la grippe saisonnière. Dans une correspondance adressée au ministre de la Santé, le Conseil national de l'Ordre des pharmaciens (CNOP) a appelé à autoriser la vaccination des citoyens contre la grippe saisonnière au sein des pharmacies, a indiqué Hamza Guedira, président de la CNOP. En effet, l'augmentation quotidienne des contaminations au coronavirus, la situation épidémiologique inquiétante et l'avènement de l'automne sont autant de facteurs qui préoccupent les professionnels de la Santé qui s'attendent à une complication de la situation sanitaire, a-t-il prévenu dans un entretien, notant que la vaccination des citoyens contre la grippe saisonnière au sein des pharmacies est une pratique courante dans plusieurs pays. Al Ahdath Al Maghribiya Vaccin chinois: début des essais cliniques au CHU Ibn Rochd. Le CHU Ibn Rochd de Casablanca a accueilli, lundi, trente-deux volontaires, dans le cadre des essais cliniques du vaccin anti-covid-19 du laboratoire chinois Sinopharm qui ont officiellement débuté au Maroc. D'autres volontaires sont attendus dans les prochains jours dans au CHU, mais aussi à l'Hôpital militaire ou encore au CHU Ibn Sina à Rabat. Cette troisième des essais cliniques sur des volontaires couverts par un arsenal juridique important, est la plus importance, après le succès qu'ont connu les deux premières phases de ce vaccin encore expérimental. En effet, il s'agit, lors de cette phase, de s'assurer de la sécurité et de l'efficience de ce vaccin. Al Massae Etude: les jeunes font confiance à la DGSN. Pas moins de 69% des jeunes Marocains font confiance à la Direction générale de la sûreté nationale alors que 27 % ont exprimé une méfiance. C'est ce qui ressort d'une enquête menée par le bureau d'études «FUTURE ELITE» à la demande de l'Observatoire du Nord des Droits de l'Homme. Le ministère de l'Education nationale est arrivé au 2è rang avec un indice de confiance positif de 51% des personnes sondées, contre 45% avec avis négatif. Quant au ministère de la Santé, il s'est classé 3ème avec un indice de confiance positif de 49% (46% négatif, 5% neutres), suivi du ministère de l'Intérieur au quatrième rang avec 41% des jeunes qui lui font confiance.