Fatiha serait dans de sales draps. Ainsi que son mari. Sa vidéo filmée à l'intérieur des toilettes et ayant scandalisé la toile la semaine dernière, n'a pas fini de provoquer des remous. Jugée « dégoutante », « honteuse », de « mauvais goût » et « profondément répugnante », cette vidéo a soulevé un véritable tollé. Filmée par le mari, son contenu scandaleux a valu finalement à la youtubeuse une arrestation par la police de Témara et une garde à vue depuis vendredi dernier. Jugement Selon notre confrère Kifache.com, la première audience du procès de la dénommée Fatiha et son mari est prévue pour demain 12 octobre 2022. La youtubeuse et son mari seront accusés d'outrage public à la pudeur. Agée de 41 ans, Fatiha doit sa renommée à des vidéos trop « suggestives », retraçant son quotidien et ses chroniques conjugales. Après avoir posté dernièrement une vidéo où elle urine « involontairement » sur la terrasse de son immeuble et une autre où elle met les couches à son mari soi-disant souffrant, elle pousse le bouchon un peu trop loin cette fois-ci : Elle publie sur youtube une séquence surprenante où elle répond à l'appel de la nature devant le regard de milliers d'internautes. S'ensuit alors un bad buzz qui condamne la youtubeuse et son mari et critique avec virulence le contenu de sa chaîne aux 245.000 abonnés. De nombreux internautes en colère dont des artistes et des influenceurs ont appelé à son arrestation jugeant ses gestes « mal placés » et inadaptés aux réseaux sociaux. Que dit la loi ? Poursuivis pour outrage public à la pudeur, les déboires de la youtubeuse et son mari ne sont pas prêts de prendre fin. Leur bévue pourrait leur valoir une peine de prison ferme. Selon l'article 483 du code pénal (Section des attentats aux mœurs) : « Quiconque, par son état de nudité volontaire ou par l'obscénité de ses gestes ou de ses actes, commet un outrage public à la pudeur est puni de l'emprisonnement d'un mois à deux ans et d'une amende de 200 à 500 dirhams ». Toujours d'après les termes de l'article 483, « l'outrage est considéré comme public dès que le fait qui le constitue a été commis en présence d'un ou plusieurs témoins involontaires ou mineurs de dix-huit ans, ou dans un lieu accessible aux regards du public ». Si les visiteurs de la chaîne de Fatiha sont loin d'être « des témoins involontaires », cette dernière n'en sera pas moins « inculpée » : La vidéo en question étant disponible sur Youtube que l'on peut considérer comme « un lieu accessible aux regards du public ». Fatiha sera-t-elle disculpée ou servira-t-elle d'exemple pour tirer l'oreille aux centaines de youtubeuses en mal d'inspiration ? Affaire à suivre !