Déjà cité à comparaître le 1er juin devant la justice espagnole suite à la plainte pour «tortures» présentée par El Fadel Breika, dissident du Front Polisario naturalisé espagnol, celui qui s'était fait passé pour Mohamed Ben Batouche devra être de nouveau interpellé suite à la plainte, déposée il y a des années déjà, par l'Association sahraouie pour la Défense des Droits de l'Homme. Dans cette autre affaire, le chef des séparatistes du Polisario est accusé de génocide, torture, assassinats et disparitions. Des crimes dont ont été victimes, selon la partie plaignante, des dissidents sahraouis séquestrés à Tindouf en Algérie. La plus haute juridiction espagnole, l'Audience Nationale a, selon des sources judiciaires citées par des médias espagnoles, décidé de donner les suites nécessaires à cette plainte. L'accusé ayant été clairement identifié sur ordre du juge d'instruction Santiago Pedraz Gomez, il ne reste qu'à le voir comparaître devant la justice espagnole. En attendant, les victimes de Brahim Ghali se montrent les unes après les autres. Toutes réclament son jugement au plus vite. C'est le cas de 14 associations qui ont, elles aussi, saisi l'Audience Nationale pour que le chef des séparatistes du Polisario ne quitte pas le territoire espagnol avant d'être jugé. Ces ONG avaient publié dernièrement un communiqué annonçant leur démarche en expliquant que Brahim Ghali a été derrière de nombreux attentats terroristes contre des travailleurs Fosboucraa et des pêcheurs canariens dans les années 70 et 80.